Jindabyne se dévoile lentement et le spectateur navigue avec plaisir en eaux troubles, bercé par une torpeur semi-fantastique. Comme dans son précédent film, Lantana, Ray Lawrence organise son récit autour d'un cadavre, qui sert de déclencheur à l'implosion d'une petite communauté. Et si Jindabyne n'atteint pas le niveau d'intensité de Lantana (trop de lignes narratives, de pistes laissées en cours de route et une fin trop mièvre), il reste un beau film mystérieux.

klauskinski
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le 2 févr. 2011

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