Quelle bonne surprise de retrouver ce Nicolas Cage qui pour une fois ne joue pas juste pour payer ses impôts. Un film de climat comme je les aime, la sueur et le mauvais alcool coulent à flot. On se sent mal dans cette Amérique que l'on ne voit pas souvent à l'écran, rien ne peut éclore car tout est souillé...Et pourtant la vie finit par trouver son chemin; et le vieil arbre est coupé pour laisser place aux jeunes pousses. On échappe à l'habituel vision manichéenne que nous serve habituellement les ricains, et plutôt qu'une victoire du bien contre le mal, c'est une victoire l'homme sur sa condition. Chapeau l'artiste.
Raphael_Bourgy
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Une bonne surprise

Créée

le 13 avr. 2014

Critique lue 323 fois

Raphael_Bourgy

Écrit par

Critique lue 323 fois

D'autres avis sur Joe

Joe
Torpenn
3

Le cabot teint

J’ai toujours gardé une grande tendresse pour Nicolas Cage, enfin, le mien, celui des années quatre-vingt, le jeune gosse un peu barré qui enquillait les films originaux sans être sûr de pouvoir...

le 14 mai 2014

47 j'aime

18

Joe
guyness
5

Redneck rédemption

On ne reviendra jamais assez sur la force d’un apriori. N’attendez rien d’un film et il pourra vous enchanter pour simplement avoir su éviter quelques évidents écueils. Placez-en lui de forts espoirs...

le 27 juil. 2014

36 j'aime

8

Joe
Before-Sunrise
6

Tye hait

Joe est un film à l’image de son héros : borderline. Il oscille entre objet classique ennuyeux et scènes claque-dans-ta-gueule. Malheureusement, l’impression globale en sortant de la salle de ciné...

le 6 mai 2014

27 j'aime

5

Du même critique

Cher Jupiter
Raphael_Bourgy
7

Cher Isaac

Pourquoi des extraterrestres veulent-ils à tout prix acheter Jupiter ? Ce n'est pas tant que nous en ayons besoin, mais voilà un échange commercial des plus troublants... Quel est donc ce détail si...

le 7 mars 2014

4 j'aime

La Solitude lumineuse
Raphael_Bourgy
8

Poésie sensorielle

Premier livre de Pablo Neruda et surement pas le dernier, immersion totale dans un paysage exotique, intemporel. Neruda excelle dans l'art subtil de transposer son lecteur au cœur des ex-colonies...

le 1 avr. 2014

3 j'aime

Le Concept de Dieu après Auschwitz
Raphael_Bourgy
7

Quel est ce Dieu qui a pu laisser faire ?

A travers ce court essai, quelques 70 pages, Hans Jonas nous invite à redéfinir le concept de Dieu. Ce Dieu qui n'intervint en rien dans la Shoah et ses 6 millions de morts. Après Auschwitz, il a...

le 2 avr. 2014

1 j'aime

1