De Don Coscarelli j'avais uniquement vu Bubba Ho-tep qui m'avait réellement séduit avec son univers réellement décalé. Lors des premières minutes du film j'ai cru que j'allais réellement apprécier ce film-ci, bien que ça se la raconte un peu et que ça reste assez tape à l’œil.
Finalement j'ai trouvé ça sympa, mais que tout le délire bordélique du début ne semble pas se poursuivre dans le reste du film. Le film semble s'assagir et finirait presque par rentrer dans la norme. Alors oui on part sur la fin vers un délire lovecraftien assez réjouissant, mais j'ai aussi cette impression qu'ils n'avaient plus le moindre budget pour faire ça bien.
En sortant du film je reste sur cette impression un peu amère que le film n'a pas eu les moyens de ses ambitions et si je trouve ça très bien de l'avoir fait malgré tout, je ne peux pas m'empêcher d'avoir des réserves parce que ça ne va pas jusqu'au bout du délire.
Le film ne cherche certes pas à être cohérent ou logique, c'est d'ailleurs ça qui fait son charme et qui offre quelques scènes vraiment délirantes, mais il aurait fallu une gradation, arriver à quelque chose comme In the mouth of madness où la logique ne fait plus aucun sens, on est juste perdu dans les méandres tordus de l'esprit humain (ou autre...)
Néanmoins ça reste un film qui sait utiliser ses références, utiliser les codes, qui arrive à gérer ses effets, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde et qui malgré ses défauts reste le film idéal pour passer un bon moment avec une bière...