On peut dire que pour ses deux premiers films, Chad Stahelski tape fort. Il s'attèle à cette suite seul cette fois (il avait co-réalisé le premier avec David Leitch, qui nous proposera Deadpool 2 et Atomic Blonde). Ouais, on sent qu'ils sont dans un créneau. John Wick commence donc là où le premier s'est arrêté. John retrouve sa voiture et espère en avoir finit avec tout ça. Mais c'est sans compter sur Santino D'Antonio qui va retrouver Wick avec la ferme intention de se faire rembourser une dette. Pour cela, il va demander à notre tueur préféré de tuer sa propre sœur, Gianna, qui vient de prendre la tête de la Camora et d'avoir un siège au "conseil", rassemblement de super patrons du crime. Seulement Santino veut ce siège. Le patron du Continental, ce repère pour tout professionnel du crime ayant ses propres règles, rappelle à John qu'il se doit d'honorer sa dette. Celui ci va donc partir à Rome afin de remplir son contrat. Mais comme d'habitude, les choses vont s'envenimer.
Même si on pers l'aspect surprise du premier, il n'en reste pas moins que John Wick 2 reprend la formule avec efficacité. Des centaines de mort, des chorégraphies de combat efficaces, tel un ballet, cette violence dans les mises à mort mais toujours (où presque) dans un soucis d'efficacité (Wick est adepte du headshot). Reeve est de nouveau bien classe en terminator qui te décime une armée entière de porte-flingues. J'aime particulièrement ce côté un peu comics et cette vision un peu romantique de l'univers du crime. Tout est régit par un code très stricte que même les grands patrons ne peuvent ignorer impunément, il y a des sociétés secrètes, des règles...
Le seul petit défaut que je soulèverais est que parfois les ennemis semblent apparaitre à l'écran comme dans un time crisis, et cette fin ouverte qui me donne de l'appétit pour une suite, certes déjà prévue mais qu'il va falloir attendre un moment. Mais j'ai hâte !