Avant-première en salle.


Far more telling than its french counterpart ("Julie in twelve chapters", as the subtitle warns in every language anyway), the worst person in the world is none other than its heroin, one of those execrable 20-30something who have no more idea about what they want than in their first days in university. Very honest about it from the first seconds of its (great) prologue, the film does not mind making Julie antipathetic as much as sympathetic (and charming thanks to its interpret).
Not a romance story (despite what the trailer is desperately trying to sell), this chronicle of an indecisive mind happens to feature love stories simply because it's what Renate Reinsve's character uses to fill the vacuum her "aimless" life is: others lifes and/or "love".
The film settles with simply showing us this energetic void and quoting trendy subjects for those young people, while patting our shoulder in the end. Even though the judgement isn't glorious, "it's just a moment in your life after all". A certain category of people will feel so reassured.


The Cannes 2021 Best Actress and the few nice (albeit not novel) film ideas make this movie that you've seen or read a good number of times before.


Style-wise, the jukebox soundtrack is a bit overwhelming at times and a few sequences stand out even though you have seen them elsewhere before.


Score: 7/10
Enjoyment: 4/5
Could I get a refill of that prologue?


(Please, don't be lured by the supposed feminism. The hero's sex has little to do with that kind of tale.)

AyanamiRei
7
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le 13 oct. 2021

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Rei Ayanami

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