J'aime pas Dolan. Enfin j'aimais pas.
Mais j'ai adoré ce film. Le texte de Lagarce est brillant. La caméra et la photo de Dolan le sont tout autant.
Ulliel, il est beau, ça tombe bien, on lui demande pas grand chose de plus. Il fait très bien le regard de lapin pris dans des phares de bagnole. Ca lui va parfaitement. Hébété.
Cotillard est à chier, elle en fait des caisses. C'est pas parce que tu as eu un Oscar que tu deviens Merryl Streep. Je n'ai pas particulièrement l'oeil fin sur le jeu des acteurs en général mais là à des kilomètres on entend le texte répété pour trouver le bon bégaiement, la bonne hésitation...et qui tombent à-côté.
Cassel, alors oui, certes, on dira qu'il fait du Cassel. Sauf que dans son personnage de Cassel il a réussi ici à me faire rire (franchement) et à m'émouvoir (franchement aussi) lorsque sa voix se brise. Sur 3 minutes de final assez grandioses.
Mention extraordinaire à Nathalie Baye. Il paraît que c'est son rôle qui est un cadeau en or. Parce qu'une mère, parce que Dolan, parce que croustillante. Mais quand-même. Elle est bien. Elle est très bien.
Le sujet du film ?
Je sais pas le qualifier en fait.
Sur l'incommunicabilité des parcours différents.
Beaucoup aimé.