Il s'agit d'une nouvelle entrée dans le Tomorrowverse, faisant suite au cliffhanger qui concluait Legion of Super-Heroes. Malgré la Justice League dans le titre, on n'y voit à peine quatre membres, dont la Trinité, ce qui montre bien l'intérêt capitaliste du film. On a également plus l'impression de regarder une anthologie puisqu'on subit les 45 premières minutes - un segment western et un segment Terre primitive - qui servent juste à rallonger le scénario. Les 45 minutes suivantes commencent en mode film noir puis débouchent sur le nerf de l'aventure, à savoir Mongul et son arme-planète Warworld. La construction de ce film pâtit d'une grosse absence de rythme et d'un design sonore léthargique. La piètre qualité du doublage et des dialogues clichés, délivrés sans émotion, n'aide pas non plus. L'animation est dans les pas des précédents films, principalement en 2D avec contours gras, et un peu de cel shading sur l'action. Les couleurs granuleuses façon papier canson collent bien à cette intro au Far West, et la section en noir et blanc est esthétiquement réussie. La violence graphique est dispensable, par contre, à l'instar de cette conclusion inexistante qui tease aussitôt Crisis on Infinite Earth (le prochain film). De nouveau, cette continuité animée est extrêmement précipitée, et amenuise l'ampleur de ces évènement majeurs de l'univers DC en les balayant en quelques minutes, et sans porter grand intérêt à ses protagonistes.