Chaos debout
On peut reprocher au film de Fabrice Gobert son excès de références flagrantes comme celles à Mulholland Drive ou à Figth club pour n'en citer que deux, on peut lui reprocher certaines longueurs dans...
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le 2 juil. 2017
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De l’introspection et de l’étrange, du mystique et du fantastique dans une ambiance réaliste et froide : il est clair que les amoureux des Revenants, la série qui a révélé Fabrice Gobert au grand public, ne seront pas dépaysés à la vue de KO. L’auteur réussit son pari d’emmener le spectateur à suivre son personnage principal (brillamment interprété par un Laurent Lafitte étonnant de froideur et de cynisme) dans un véritable labyrinthe et un questionnement constant sur ce qu’il voit. Fantasme ou réalité, hallucination ou transformations, rien n’est jamais certain.
Le scénario se veut ambitieux et joue avec les dualités, le personnage de Laurent Lafitte se retrouvant dans des univers à la fois proches et différents. On n’est pas loin du Jour sans fin (1993) d’Harold Ramis ou de l’œuvre de Dickens, Un conte de Noël, version sociale.
Fabrice Gobert réussit à présenter une œuvre complète, un thriller teinté de fantastique, d’humour, d’action, aux références multiples mais à l’ambiance unique, magnifiquement appuyée par la bande sonore réalisée par Jean-Baptiste Dunckel, une des deux têtes pensantes du groupe Air. Un ovni dans le cinéma français à ne pas manquer.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Sur l'écran noir de mes nuits blanches... 2017 et C'était bien, 2017
Créée
le 21 juin 2017
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