Il y a à prendre et à laisser dans le King Kong de Peter Jackson.
Côté bons points, le casting. Naomie Watts d'abord, dont on admet qu'elle puisse mettre à ses pieds le plus intraitable des prétendants. Elle n'a pas la classe de Jessica Lange (mais il faut dire que la barre était bien haute) mais elle est très bien dans son rôle. Adrien Brody en aventurier romantique, Jack Black en cinéaste qui flaire le bon coup et Kyle Chandler en bellâtre qui se la joue Clark Gable sont les autres bonnes surprises que nous réserve ce casting (Andy Serkis en KK n'étant pas vraiment une surprise).
Autre aspect réussi, les premier et dernier tiers du film. Ceux qui posent la question du territoire. L'arrivée sur l’Île puis le passage où Ann Darrow séduit le monstre dans son refuge sont plutôt réussis. De même que l'emballage final à New York.
La partie centrale en revanche est nettement moins bonne. La course poursuite avec des vélociraptors entre les pattes d'une troupe de diplodocus suicidaires se veut spectaculaire mais elle juste très lourde. Et on se dit en passant qu'avec des dinosaures aussi cons, pas étonnant qu'ils aient pas survécu. Un peu plus tard, nos aventuriers se retrouve nez à mandibules avec une faune cauchemardesque de vers, cloportes et autres scolopendres géantes. Un ou deux se font boulotter histoire de respecter le cahier des charges mais les héros sont saufs et le singe géant n'a plus qu'à bien se tenir.
Donc oui, du bon et du moins bon. Du lourd et du plus léger.
6/10