Brouillon de sale gosse, Knock Knock est le gribouillage d'un cinéaste à même de faire le film qui lui plaît. Bon ou mauvais ? Là n'est pas la question.
Démodé et outrageusement vulgaire, l'ensemble séduit par le manque de soin accordé à sa réalisation. Avec ses plans répétitifs, ses travellings complètement à l'ouest, sa bande-sonore à côté de plaque, Knock Knock est sauvé de la médiocrité par un script béton.
Si Eli Roth avait habitué son public à plus de violence et de lubricité, on ne peut que prendre plaisir à voir Keanu Reeves succomber à ces deux sirènes.
Vivement une version non-censurée.