Dans les années 80, le teen movie était très répandu et on pouvait y voir de jeunes acteurs y faire leurs débuts avant de devenir des personnes reconnues dans le métier.
Dans Can’t Buy Me Love, c’est Patrick Dempsey qui joue un dork à la Anthony Michael Hall qui en fait les frais. On peut aussi citer Seth Green, mais il se trouve qu’il est plutôt sympathique ici, dans la lignée de sa carrière future. Le film de Steve Rash est en revanche un bien mauvais film, un de ces teen movies qui copièrent le John Hughes de la mauvaise époque, celui de Pretty in Pink ou ce genre de comédie qui ont très mal vieilli et qui distillaient un message d’une naïveté aberrante. Encore pire, Steve Rash est aussi un piètre réalisateur et il est incapable d’incorporer à Can’t Buy Me Love le moindre sens de rythme, tandis que les seconds rôles sont affreusement insignifiants. C’est dommage car on avait vu que, la même année, Courtney Gains pouvait être un bon acteur, avec sa performance dans l’excellent Colors. Le principal problème de Can’t Buy Me Love, de toute manière, c’est son scénario, avec ce point de départ tout bonnement détestable et qui ne s’arrange pas, au fur et à mesure que le film avance, voir qui va en empirant.
Can’t Buy Me Love n’a pour lui que quelques scènes avec Dennis Dugan et Seth Green et la chanson de Paul McCartney. Tout le reste n’est qu’une catastrophe sans nom.