Quentin Dupieux en promo chez Leclerc

Non mais faut pas déconner, ce film ne mérite absolument pas la moyenne.

Déjà, pourquoi se cassé la tête à faire 120 ans d'études à La Fémis quand tu peux faire un premier film comme Teddy qui mélangent des trucs complétement improbable (mais ""original"") comme ça tu t’invente un "univers" et tu peux te faire remarqué pour te faire offrir un deuxième film réunissant un casting 5 étoiles ? Franchement c'est le bon plan ! Parce que c'est ça les frères Boukherma avec L'année du requin quand on y pense.

Ce film a beau mélangé des codes du genre par moment et faire 1 heure 20, ça ne l’empêche pas d'avoir une trame très banale à l'arrivée. En plus d'avoir l'audace d'être d'une lenteur absolue. Il y a beaucoup trop de ventres mous, les blagues ne fonctionnent pas et le coté "gore" par moment est tellement ubuesque qu'il en perd de sa crédibilité et donc de sa fonction.

Au delà des clins d’œil à JAWS et de certaines références ici et là, c'est chiant comme la pluie et c'est parfois à la limite du dénigrement des pauvres et des provinciaux à certains moments. Et malgré de bonnes intentions, au final y'a rien de drôle ni d'horrifique. Au final à trop vouloir mélanger des styles, on sors de ce film avec pas grand chose.

En tous cas je suis vraiment très étonnée de voir que ce film a si peu d'avis négatifs. On a franchement pas du voir le même film. N'en déplaisent à tic et tac (les deux frères Boukherma) qui veulent nous faire croire qu'ils sont la résurrection du film de genre à eux seuls. Le messie n'est vraisemblablement pas encore arrivée. L'oiseau a encore de beaux jours devant lui et ce n'est pas pour me déplaire. D'ailleurs ça doit pas être facile de vouloir faire tellement différent des autres qu'on se retrouve à faire du sous Quentin Dupieux. Soyez comme Dupieux, soyez vous-mêmes ! Ça ne mange pas de pain.