L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford par Ygor Parizel

Le pari d'Andrew Dominik était risqué en décidant de s'attaquer à une icône de l'Histoire américaine déjà visité au cinéma sous toutes les formes possibles. Le mythe en question est celui Jesse James, l'approche qui en est faite est loin des canons du cinéma hollywoodien classique, pas d'héroïsme et de glorification malsaine. Les personnages sont tous incandescents, et fascinants même les secondaires ont quelque chose à apporter au récit (d'autant qu'ils sont brillamment interprétés). Mais pour autant Dominik ne fait pas dans le réalisme pur car il y a du lyrisme voir même une aura surnaturelle comme dans cette scène de l'attaque de Blue Cut. Le réalisateur est un styliste, c'est certain, lorsqu'on voit le soin avec lequel il filme. Des images sublimes avec des effets "cul de bouteille" dans certaines séquences, une photographie et direction artistique automnales et une ambiance quasi mythologique (celle du far West).

Ygor Parizel

Écrit par

Critique lue 106 fois

1

D'autres avis sur L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

Du même critique

La Nuit américaine
YgorParizel
9

Critique de La Nuit américaine par Ygor Parizel

François Truffaut démontre si le fallait encore l'amour qu'il porte au cinéma (détail drôle c'est qu'il parle d'un film tourné en studio). Les coulisses de cet univers avait rarement été filmé de...

le 22 nov. 2023

11 j'aime

2

L'Enfant du diable
YgorParizel
9

Critique de L'Enfant du diable par Ygor Parizel

Voilà une belle réussite en matière de maison hantée, un genre codifié et pas évident. La première moitié du film est clairement axée sur des scènes de frissons qui sont simples mais particulièrement...

le 27 oct. 2014

10 j'aime

4

Indiscret
YgorParizel
7

Critique de Indiscret par Ygor Parizel

Typiquement le genre de réalisation et de production qui se repose sur son couple de stars. Ingrid Bergman de retour de son séjour italien et avec un jeu plus naturel et Cary Grant en pleine période...

le 15 nov. 2019

8 j'aime