Pseudo-cultifié pour sa scène de drague/marche sur la plage (rigolote sans plus), « L’aventure c’est l’aventure » est extrêmement brouillon : on zappe d’une séquence à une autre sans lien apparent tel un film à skectch. Le pire étant que l’humour est vieillot et que notre quinté d’acteur, semblant s’amuser, surjouent de manière plus ou moins heureuse ; seul Lino Ventura s’en tire réellement grâce à son charisme naturel.
Les blagues les plus courtes sont les meilleures, ce qui n’est pas le cas ici avec une durée indécente de 2h pour un film qui n’a rien à raconter (les arnaques de 5 bras cassés simili-anarchistes) et apparait aujourd’hui comme périmé et passablement kitsch; comme en témoigne le générique d'ouverture coloré et la chanson ringarde chantée par Johnny Hallyday (faisant ici un caméo dispensable).