Sky Ladder

Cai Guo Qiang, je connaissais sans trop connaitre depuis les JO de Pékin 2008, mais ce documentaire m’a révélé son parcours, de la Chine, en passant par le Japon puis New York. Son projet d’Échelle céleste, rêvé depuis 1995 en hommage à sa grand-mère et maintes fois avorté, prend une dimension bouleversante : au-delà de la prouesse technique, il relie l’éphémère au souvenir, le monumental à l’intime. Avec ce documentaire de Netflix, vous découvrez un peu son travail et vous aurez de belles images sur les différentes réalisations mais vous n’en saurez pas plus.

Même si le film reste presque exclusivement centré sur l’artiste, il laisse dans l’ombre sa femme et son équipe. Leur rôle dans la concrétisation d’un projet aussi ambitieux aurait pourtant mérité davantage de lumière.