Pourquoi dans toutes les comédies françaises, dès qu'on atterri à l'école, on se retrouve dans un établissement de banlieusards - avec des personnages hyper stéréotypés et clichés (le jeune rigole en jogging, l'élève extravertie à foison) et tous avec le langage de la "banlieue". Parce qu'une nouvelle fois, cette proposition de l'Ecole est à nous remporte encore une belle Palme de déjà-vu.
Au moins, ce qu'on peut toujours voir dans ces films, c'est qu'il y a des idées pour rendre les cours plus interactifs et moins rasoirs pour des enfants en difficulté. Très surpris par la personnalité bienveillante de cette nouvelle professeure de mathématiques, portée par Sarah Cuco - jamais vraiment mise en avant en premier rôle au cinéma et qui réalise une belle performance dans une comédie pas forcément évidente. Je trouve que l'ensemble du film et des discours entre la direction (qui veut terminer le programme) et les professeurs prêts au changement reste assez ambivalent et complexe, tout ça pour créer des plots hyper prévisibles. Et c'est souvent comme ça dans les films sur les écoles en France. Mais, L'école est à nous tente d'être dans le feel-good et loin des comédies bien débiles de quelques réalisateurs français.