La guerre est terminée en Yougoslavie et l'édification du socialisme est en marche. Cette époque trouble est vue à travers les yeux d'un garçon naïf, vite embrigadé car croyant aux vertus de la révolution. Il ira de désillusions en désillusions dans un climat de haine, de réquisitions arbitraires, d'exécutions sommaires et d'actes d'héroïsme falsifiés pour la cause. Un film très noir et violent, chaotique comme l'époque qu'il dépeint, où la figure à révérer était davantage Staline que Tito. L'embuscade, vision peu orthodoxe de l'accession des communistes au pouvoir, fut interdit de diffusion sur les écrans yougoslaves. Pavlovic est aujourd'hui considéré comme le principal réalisateur de ce que l'on appelle désormais la "Black Wave".

Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Le cinéma yougoslave sous Tito

Créée

le 28 août 2019

Critique lue 76 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 76 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13