Contrairement à ce que laisse entendre son titre français, ce film espagnol ne traite pas de vampirisme, mais de lycanthropie.
Son intrigue développe une malédiction ancestrale dont on apprend la raison dès le prologue qui se déroule au moyen âge. Après la mort de son époux, une admiratrice de Satan maudit son meurtrier avant de périr sur le bûcher.
Des siècles plus tard, un châtelain est transformé en loup-garou et sème la terreur autour de lui, tout en tombant amoureux.
Coincé entre les productions de la Hammer et les films de Jean Rollin, cette Empreinte de Dracula est suffisamment sympathique pour se laisser regarder, même si les effets spéciaux sont bricolés, que des jeunes femmes dénudées apparaissent régulièrement (contrairement à la version espagnole); que l'intrigue est un.peu confuse et qu'une partie du dénouement est piquée à Frankenstein.