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Un savant veut insuffler la vie à un automate. On lui confie pour cela un condamné à mort. Au moment de l'opération, le savant est assassiné et l'on ne retrouve personne près du corps… Le scénario emprunte une trame fantastique, façon Frankenstein, avant de virer très vite au suspense. Normal, il s'agit de l'adaptation d'un roman de Steeman, le même auteur qui a donné le matériau pour L'assassin habite au 21, Le dernier des six, Quai des orfèvres ou Dortoir des grandes. L'ennemi sans visage est loin de valoir les films précédents, il est même assez ridicule et maladroit, cherchant un brin de fantaisie dans ses dialogues sans qu'il n'y en ait aucune trace dans la mise en scène. Celle-ci est assurée par le tâcheron Maurice Cammage (Les cinq sous de Lavarède) qui mourut pendant le tournage. Il n'est même pas crédité au générique du film, terminé par l'obscur Robert-Paul Dagan. Jean Tissier est relativement sobre et semble peu intéressé au contraire de la piquante Louise Carletti qui essaie sans succès de donner du dynamisme au récit.

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le 2 avr. 2019

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