Crépuscule précoce
Le contraste entre l'immensité des ponts et autres infrastructures de la ville et l'extrême petitesse de ses taudis donne le ton. Face à la grande histoire, et aux conséquences sociales qui en...
Par
le 18 sept. 2024
1 j'aime
Troisième volet de la trilogie de la jeunesse, après Une ville d’amour et d’espoir et Contes cruels de la jeunesse, tous trois sortis sur un intervalle d’un an (Oshima a seulement 27 ans), L’enterrement du soleil respire davantage comme le deuxième, véritable conte cruel, et parcelle de déshérence et de déchéance, entre la chronique de bidonville et le mélo, quoiqu’il soit probablement le moins romantique des trois, au sens large du terme. Oshima à cette époque filme le Japon du pourrissement. On se souvient de ces plages de troncs d’arbres dans Contes cruels, il s’agit ici de filmer des quartiers abandonnés, ses terrains vagues, ses voies ferrés, toujours dans une volonté de raconter le paysage industriel. Comme le précédent, tout est bien trop appuyé, trop sinistre ; je suis plus sensible à la pudeur du premier opus, ce qui ne n’empêchait guère Oshima d’y apposer sa cruauté de marque.
Créée
le 29 août 2016
Critique lue 479 fois
1 j'aime
Le contraste entre l'immensité des ponts et autres infrastructures de la ville et l'extrême petitesse de ses taudis donne le ton. Face à la grande histoire, et aux conséquences sociales qui en...
Par
le 18 sept. 2024
1 j'aime
Troisième volet de la trilogie de la jeunesse, après Une ville d’amour et d’espoir et Contes cruels de la jeunesse, tous trois sortis sur un intervalle d’un an (Oshima a seulement 27 ans),...
Par
le 29 août 2016
1 j'aime
J’aurais aimé voir un Tora san débarquer avec sa valise dans le quartier sordide de Taiyo no hakaba pour expliquer aux miséreux l’importance de garder sa dignité et sa probité dans la pauvreté. Le...
il y a 7 jours
J’ai cette belle sensation que le film ne me quittera jamais, qu’il est déjà bien ancré dans ma mémoire, que je me souviendrai de cette maison, ce village, ce petit garçon pour toujours. J’ai...
Par
le 21 nov. 2014
35 j'aime
6
Quand Grave est sorti il y a quatre ans, ça m’avait enthousiasmé. Non pas que le film soit parfait, loin de là, mais ça faisait tellement de bien de voir un premier film aussi intense...
Par
le 24 juil. 2021
34 j'aime
5
Il est certain que ce n’est pas le film qui me fera aimer Star Wars. Je n’ai jamais eu de grande estime pour la saga culte alors quand j’apprends que les deux films sont sortis en même temps en salle...
Par
le 10 déc. 2013
28 j'aime
8