le 17 avr. 2019
Des gens sans importance
Je n'avais pas revu ce film de mon enfance depuis des siècles, et je l'ai lancé avec une certaine appréhension, craignant d'abîmer de bons souvenirs. Verdict : "L'été en pente douce" tient encore...
Etonnant western dans une France prolétaire filmée comme le bush australien, L'Eté en pente douce mélange les genres grâce à la mise en scène électrique de celui qui fera plus tard les Taxi.
Grossier, percutant, décalé, dérangeant, tout autant que drôle et touchant, le film s'éparpille un peu partout, entre raté et réussite.
La bière y coule à flot dans les gorges asséchées par la chaleur écrasante, les insultes y volent, les bagnoles y vrombissent, le tout servi par de vraies gueules du cinéma français (Jacques Villeret en handicapé mental, Jean-Pierre Bacri physique, ganté et balafré, Pauline Lafont toute en poigne et sensualité, Guy Marchand tout en virilité et Jean Bouise, flegmatique).
Un film unique en son genre, à découvrir pour la curiosité qu'il est, marchant dangereusement sur le fil entre le ridicule qu'impose son esthétique 80s et le génie absurde de son décalage.
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Créée
le 26 janv. 2021
Critique lue 393 fois
le 17 avr. 2019
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