Qu'à cela ne tienne, voilà une chose qui n'a faillit pas avoir lieu. Qu'à cela ne tienne, enfin et malgré tout, grâce à des ami(e)s qui comprirent (quelque part ?) mon chagrin de ne pas pouvoir aller voir celui que je considère comme un maitre à la plume, m'offrirent, bravant l'interdit du "on-ne-fête-pas-son-anniversaire-en-avance", une place pour l'Exoconférence de ce bon monsieur Alexandre Astier.
Malgré un bouchon spectaculaire dû à un simple feu rouge, spectacle extraordinaire que j'attribue à la bonne ville de Nancy, merci bien, notre bonne humeur et notre envie ne furent pas entamées, et cela en dépit de la fatigue et de la faim (et d'une bonne envie de pisser aussi.).
Prenant place dans un Zenith déjà bondé, ratant de ce fait la première partie de la conférence présentée par Bruce Benamran, créateur de la web-émission de vulgarisation scientifique e-penser, il était temps. Temps, oui, d'un voyage extraordinaire durant presque deux heures. Temps de parler des étoiles et de ce beau petit peuple qui le compose et aussi... Oui, aussi... Des hommes.
La conférence démarre fort, sur les chapeaux de roues, l'humour de Monsieur Kaamelott omniprésent, dès les premiers instants, les premiers rires, les premiers applaudissements. Une joie, une euphorie qui ne nous quittera plus, du moins pas du long de ce spectacle où un homme parvient à mêler physique quantique et humour burlesque. Les astrologues confirmés pourraient surement venir critiquer, mais du point de vue d'un pauvre senscritiqueur qui n'y bite rien à l'astrophysique, cela est très agréable à suivre.
Petit à petit, on perd pied. On s'égare parmi les étoiles, parmi les canulars, parmi les histoires qui ont fait que l'on parle de flying saucer, ou que l'on puisse imaginer un voyage aller de 39 années lumières pour venir tâter les parties génitales d'un américain, de ce système d'exploitation qui n'a pas le nom d'un joueur de D&D etc... etc... Je pourrais multiplier les exemples, mais cela gâcherait le spectacle et j'en ai déjà trop dit.
Un mot seulement, sur une fameuse plaque, ridicule à souhait, incompréhensible au possible. Mais bordel ? Qu'est-ce qu'il s'est passé dans leur tête pour pondre ça ?! C'est quand même pas croyable.
Nous nous arrêterons là, pour ce qui est moins une critique qu'un avis non-constructif et positif et recueilli à chaud sur l'Exoconférence d'un Alexandre Astier que j'ai trouvé, ce soir du quinze octobre du moins, au top de sa forme. Et une fois n'est pas coutume, ou du moins fut-elle coutume un temps où mes critiques étaient plus nombreuses : allez-y ! voyez-le ! Que vous aimiez un tantinet l'humour de cet homme et que vous aimiez lever la tête au ciel, foncez-y, vous n'en ressortirez pas déçus.