L'EXORCISME
En voyant toutes ses notes/critiques négatives, j'ai sérieusement remis en question mon jugement. Comment est-ce que ce que je considère comme une excellente suite au premier opus, peut autant être...
le 12 oct. 2023
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Co-production entre Blumhouse, Morgan Creek, avec Universal Pictures à la distribution - dont ses seuls coûts montent quand même à 400 millions de dollars, et tout cela, au vu de la tournure prise par le reste de la franchise, sous la seule aura du chef-d'œuvre de Friedkin - entièrement développé par David Gordon Green et son équipe déjà présente sur l'excellente trilogie Halloween, L'Exorciste : Dévotion (ou The Exorcist : Believer en vo) premier opus d'une trilogie, avait déjà, de base, de quoi inquiéter. De par le genre déjà, extrêmement limité dans ses codes et son imagerie, surexploité à travers un nombre incalculable de projets en tout genre, mais également par l'angle dit "legacyquel", qui consiste à oublier toutes les déclinaisons d'une saga pour proposer une suite à l'œuvre d'origine. Tout cela, et même pour un fan du travail accompli sur les Halloween, n'inspirait pas une totale et aveugle confiance. Le défi semblait particulièrement compliqué. Alors, au final, défi relevé ? En partie, mais ça coince quand même un peu.
L'histoire : Depuis que sa femme, enceinte, a perdu la vie au cours d’un séisme en Haïti douze ans plus tôt, Victor Fielding élève, seul, leur fille Angela. Un jour, Angela et son amie Katherine disparaissent dans les bois avant de refaire surface 72 heures plus tard sans le moindre souvenir de ce qui leur est arrivé... Dès lors, d’étranges événements s’enchaînent et Victor doit affronter de redoutables forces maléfiques.
Ce prémisse servira à ancrer le développement narratif sous un angle assez bien agencé, à défaut d'être original, mais suffisamment maîtrisé pour que tous les éléments créent une dynamique interne efficace entre les personnages. Évidemment, principalement en ce qui concerne ce père et sa fille, et notamment à travers la récurrence de la notion de choix. Traumatisme initial, élément rabâché mais ici subtilement agencé, cette notion de dilemme, de choix, justifiant même la décision de présenter non pas un enfant possédé mais bien deux, participe par l'incarnation même à créer une caisse de résonance, un écho à ce motif, propice à se répercuter jusqu'à son final, et à proposer, encore une fois, non pas quelque chose de follement original mais permettant une accroche pertinente et fonctionnelle...
[...]
Suite de la critique sur notre blog :
https://lesgloutonsducinema.blogspot.com/2023/12/lexorciste-devotion-david-gordon-green.html
Créée
le 1 févr. 2024
Critique lue 5 fois
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