Y'a de l'eau dans le Risi.
Ah, L’Inasouvie… ce grand drame romantique à l’italienne où les cœurs saignent lentement, très lentement — parfois un peu trop lentement. Dino Ricci signe ici une mise en scène élégante, certes, mais...
le 23 oct. 2025
Mon opinion de Risi aura décidément fait le yoyo, mais force est de constater qu'il pouvait être un distrayeur de foule aussi bien qu'un frappant cinéaste dramatique.
En tout cas, ce n'est pas en voyant un Américain et une Française réunis dans le rôle d'un amour italien que l'on pouvait s'attendre à une réflexion d'avant-garde sur la liberté de couple. Non seulement c'est ce qui se produit, mais avec une photographie et une musique qui participent à faire un tout, bien loin des satires légères du Risi d'avant.
S'il a déjà eu plusieurs dadas, c'est bien un nouveau style auquel il s'essaye, naviguant aussi aisément dans le libertinage que dans les rues romaines, pour finalement confronter les personnages à leurs propres contradictions comme si aucune barrière sociale ni d'écriture n'existait plus. Une vraie leçon de cinéma de la part d'un artiste à qui l'on n'en demandait pas tant.
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le 2 janv. 2021
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Ah, L’Inasouvie… ce grand drame romantique à l’italienne où les cœurs saignent lentement, très lentement — parfois un peu trop lentement. Dino Ricci signe ici une mise en scène élégante, certes, mais...
le 23 oct. 2025
. Dino Risi s'essaie au drame romantique et se plante complètement, c'est inintéressant, sans rythme, sans érotisme (alors que le sujet le demandait) et trimbale une morale qui ne veut pas s'avouer...
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