Y'a de l'eau dans le Risi.
Ah, L’Inasouvie… ce grand drame romantique à l’italienne où les cœurs saignent lentement, très lentement — parfois un peu trop lentement. Dino Ricci signe ici une mise en scène élégante, certes, mais...
le 23 oct. 2025
Ah, L’Inasouvie… ce grand drame romantique à l’italienne où les cœurs saignent lentement, très lentement — parfois un peu trop lentement. Dino Ricci signe ici une mise en scène élégante, certes, mais qui semble parfois s’être endormie sur son travelling.
Heureusement, la photographie en noir et blanc sauve tout. La Rome du début des années 60, capturée dans toute sa splendeur néo-réaliste, est une véritable carte postale vivante : pavés scintillants, Vespa solitaires, et ombres dramatiques à souhait.
Mylène Demongeot, impériale comme toujours, parvient à faire exister chaque plan par un simple battement de cils. Quant à Elsa Martinelli et Maria Perschy, elles apportent cette touche d’élégance et de mystère qu’on n’enseigne plus dans les écoles de cinéma.
Sur le plan narratif, en revanche, Ricci tire un peu trop sur la pellicule. Le rythme souffre d’un léger syndrome d’“elongazione dramatica” : on sent que le film aurait gagné à perdre un bon quart d’heure de soupirs et de gros plans introspectifs. Quelques coupes bien placées au montage (ou un café serré) n’auraient pas fait de mal.
L’ensemble reste néanmoins un bel exercice de style, entre mélodrame et contemplation. Un film qui se savoure comme un vieux Chianti : un peu âpre, mais avec une vraie personnalité.
Avec un peu plus de rythme et de chaleur humaine, L’Inasouvie aurait pu être inoubliable — au lieu de simplement... inasouvie.
Créée
le 23 oct. 2025
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