c'est le périlleux équilibre que Sébastien Betbeder cherche à trouver. On ne peut pas dire qu'il y parvient totalement, mais quelle proposition unique ?
Le film est comme scindé en 2 parties, les deux hémisphères se mélangent un peu comme l'eau et l'huile. Il parvient néanmoins à trouver une solution miscible par moments, surtout dans la dernière partie avec les personnages Inuit et leur relation avec Blanche puis avec ses frères. C'est du cinéma Cohenien avec des acteurs français, c'est vraiment curieux.
La 1ère partie est un peu déstabilisante jusqu'à cette scène dans la classe d'école, hilarante. La 2ème partie flirte avec le naturalisme du documentaire. On vit dans une communauté, avec les chiens, les intérieurs chaleureux des maisons colorés, le froid.
Beaucoup de critiques ici prennent carrément le film en grippe, ont carrément détesté. C'était le risque, pour ma part ça a fonctionné : ce film est un peu fou voire suicidaire, il a plus rien à perdre, et ça résume bien son personnage principal❄️