Ce que l’homme oublie
Avec L’Intendant Sansho, Kenji Mizoguchi nous plonge au cœur du Japon du XIᵉ siècle pour raconter le destin déchirant d’une mère et de ses deux enfants réduits en esclavage par un intendant...
le 28 mars 2016
41 j'aime
4
Drame socio-familial sur fresque du japon féodal, Mise en scène jouissive tant la beauté et la force des images est présente, chaque plans est une peinture (ou plutôt une estampe.)
Première partie
Avec tous les malheurs du monde qui s’abattent sur cette famille, l'histoire deviens très poignante, nous voulons que justice sois faite. La première moitié du film est impeccable sur le plans de la dramaturgie ! Mais...
Deuxième partie
Vengeance, mais, balec en fait...
J'aurais classé ce film dans mes coups de cœur, si lorsque Zushiō se voit devenir gouverneur avait agis autrement. il règle enfin ce qu'il peut désormais arranger et pleure ce qu'il a perdu a jamais, malgré la résistance de l'état à sa nouvelles loi prohibant le marché d'esclave, aucune véritable répercutions n'est montré dans le film.
De plus l'intendant Sansho n'est pas vraiment eu cœur de l'intrigue. Il n'est qu'un fonctionnaire sadique qui dois être dénoncé, quand il est chassé il dit vouloir se venger, il disparait a jamais du film... Quand au fils de l'intendant, qui s'est bien occupé de Zushiō et sa soeur dans leur jeunesse, il disparait également sans raison valable, aucune destinée ne lui est réservé. Très étrange....
Le cœur de ce drame, se trouve dans le fait que le système se voile la face sur les atrocités faites au esclaves au nom du domaine privé. Tout les efforts de Zushiō n'aboutissent finalement a rien, parce que SURPRISE, après avoir interdit l'esclavagisme dans sa région, il décide de quitter sa fonction sans raison valable et de rechercher sa mère avec sa tenue d'esclave quitte a ce qu'un autre gouverneur vienne réinstaurer les anciennes lois dans la région. Après quelques longueurs, le film se termine sur certaines qualités dramatique mais nous laisse un gout âpre de scénario bâclée. (apparemment une dispute entre le Mizogushi et son scénariste aurait brouillé la production du film ce qui expliquerait ces énormes faiblesses.)
Cela dit ce film reste une pièce culte et au dessus de la moyenne de ce qui se fait généralement au cinéma, a voir juste pour ses qualités, franchement ses défauts ne valent pas la peine de s'en priver.
Créée
le 2 févr. 2020
Critique lue 141 fois
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Avec L’Intendant Sansho, Kenji Mizoguchi nous plonge au cœur du Japon du XIᵉ siècle pour raconter le destin déchirant d’une mère et de ses deux enfants réduits en esclavage par un intendant...
le 28 mars 2016
41 j'aime
4
Deuxième Mizoguchi pour moi et deuxième claque dans ma figure, restons polie. D'ailleurs pendant que je vous écris je change tout de suite ma note d'un 9 à 10, mon côté grande âme sensible a pris le...
Par
le 27 août 2013
39 j'aime
22
C'est un film de Mizoguchi assez singulier, notamment par son caractère moins contemplatif qu’à l’accoutumée, sa structure qui comprend des flash-back, des percées de récits parallèles et des...
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le 4 juil. 2013
20 j'aime
1
Drame socio-familial sur fresque du japon féodal, Mise en scène jouissive tant la beauté et la force des images est présente, chaque plans est une peinture (ou plutôt une estampe.) Première...
le 2 févr. 2020
1 j'aime
On a là une affaire complètement tirée par les cheveux un peu molle sur les milieux, même si la fin vient rattraper le tout avec beaucoup plus de dynamisme et un suspense. Ce film n'est pas à la...
le 24 mai 2020
La belle Époque est en quelque sorte un décor en carton qui essaie de nous faire vivre un grand cinéma perdu, et dont le papier peint se décroche. Assez charmants, pleins de bonnes intentions...
le 20 avr. 2020