le 16 juil. 2016
El famoso Olivo
En découvrant la filmographie d'Iciar Bollain après le visionnage du film, ce ne fut pas tellement une surprise de voir En tierra extraña, un documentaire sorti deux ans auparavant consacré aux...
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Je l’ai souvent écrit, et le pense une fois de plus, les intentions généreuses et les bons sentiments polluent trop souvent l’efficience d’un film… Malheureusement, Icíar Bollaín est un peu tombé dans ce piège. Un peu, car malgré tout « L’olivier » n’est pas si mauvais, et reste assez plaisant. Plaisant raisonnant ici un peu comme le vocable « gentil ».
Le sujet était bien trouvé. Cette course folle d’Alma qui cherche désespérément à faire vivre un grand-père un peu perdu dans ce monde turbulent, séduit et touche la corde sensible. Et quoi de mieux que la parabole de l’olivier, symbole de longévité, de paix et de fidélité, pour illustrer le propos ! D’autant plus que l’arbre a la faculté de donner assez facilement dans le surgeon. C’est un film sur le passage et la transmission, d’une génération à l’autre, d’une époque qui se meurt alors qu’en émerge une autre…
Seulement, Paul Laverty (coutumier du fait notamment chez Loach) est un incurable optimiste. Il cultive à travers ses scénarii un goût de l’utopie superficielle et une trop grande réserve qui, s’ils ne sont pas recadrés par une mise en scène solide, donnent au film un petit côté niaiseux.
Les acteurs sont pourtant formidables, quelques scènes sont franchement émouvantes, mais il aurait fallu aller plus loin dans le discours, être plus offensif. A plusieurs reprises, l’action monte en puissance (la relation père/fille, le combat à petits renforts de réseaux sociaux…) et s’effondre pour laisser place à d’autres scènes. Ce qui fait que l’on finit (un peu comme Alma d’ailleurs) à croire mollement à ce qui se passe… et il suffit d’un rien pour s’attacher à d’autres choses plus captivantes (paysage, lumière, musique qui est d’ailleurs très belle…).
Bref, « L’olivier » ne dépasse guère le stade de la jeune pousse, c’est un film fragile. S’il fallait cultiver quelques références arboricoles, un film comme « Les citronniers » de Eran Riklis ou encore « Mon bel oranger » de Marcos Bernstein, très modestes eux aussi et aux sujets très proches, avaient plus d’envergure. Tout est question d’étayage…
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Créée
le 23 juil. 2016
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