La légèreté avec laquelle le film démarre laisse penser que l'humour va être le point dominant de l'or se barre. Si dans un premier temps cette petite touche amuse avec facilité, elle finie par s'enfoncer dans des gags de moins en moins efficaces. Comme lors de la danse des minis avec les voitures de polices, le passage est bien plus long qu'il ne le faudrait et ça n'a strictement aucune utilité car les personnages ayant réalisés le braquage cherchent à fuir le plus rapidement le lieu du braquage, donc pourquoi se rendre dans ce hangar et rester des plombes à faire une chorégraphie avec la police? Alors oui c'est pour créer une scène absurde, mais elle ne marche pas c'est bien trop lourd pour amuser. Le message vidéo posthume laissé par l'ami du braqueur est mal fait car le personnage s'adresse en pleine rue directement à la caméra, et le mafieux qui le suit est dans le champ puis il passe juste devant l'objectif. Ça n'a rien d'une observation discrète. D'ailleurs toute la dernière partie est bien en dessous du début, la course poursuite manque d'une réalisation plus musclée. On ne sent que rarement la vitesse des voitures, et puis voir des voitures dévaler des escaliers ça na pas grand chose d’impressionnant, Remy Julienne l'a fait de trop nombreuses fois dans les films dans lesquels il était chargé des cascades. C'est un truc qu'il a utilisé bien trop souvent comme il l'a également fait avec la voiture coupée en deux qu'il a usé jusqu’à plus soif. Cet instant avec les minis devrait être le point fort du film c'est loin d’être le cas, la réalisation est bien trop mollassonne pour rendre cette poursuite attrayante. Et le film se clôt comme ça, les personnages sont laissés dans la nature, on reste en suspend avec les personnage dans une chose qui se veut ironique puisque les braqueurs ont le pactole avec eux mais ils ne peuvent pas le toucher, et pire il va peut être même leur coûter la vie, ce final prouve le manque d’inspiration du réalisateur dans cette seconde partie.