L'homme ne trompe pas sa femme : il se trompe de femme !

D'emblée, on se demande si une bonne histoire n'eut pas été préférable à ces deux mauvais vaudevilles d'un théâtre en mal de spectateurs, qui met à l'affiche une belle brochette de comédiens pour attirer le gogo ! Autobiographique ou pas, ces deux aventures m'ont laissé aussi froid qu'un poulpe entendant une déclaration d'amour d'une méduse !
"Si t'as une bonne histoire, t'as un bon film" prônait Gabin : eh bien là même à deux, elles ne font pas le poids ! Le naufrage est évité de justesse grâce aux quatre artistes choisis pour leur excellence dans le genre de rôle qui leur est attribué. J'en exclus Laure Duthilleul dont on se demande comment et pourquoi Gérard Moulevrier, pourtant et habituellement bien inspiré dans ses castings, a bien pu la sortir de l'oubli et commettre une erreur de sélection pareille ! Pas croyable de jouer aussi faux ! Autre présence incongrue : celle de Michaël Youn dont on se demande encore ce qu'il est bien venu faire dans cette galère sinon boucler des fins de mois difficiles avec un rôle rapporté et inutile !
Bref, il y aura effectivement quelque chose de parti dans cette mélasse conjugale, et en fumée : c'est le fric de Claude Berri puisqu'avec 866 000 spectateurs en salles, la rentabilité n'a pas été au rendez-vous, et de loin ! On se consolera : la ruine n'était pas au bout du chemin du producteur qui s'est "refait".
Chérie 25 le 30.07.2018
Nous, on a été eus !