Après le chant des machines, le silence de l'usine.
Les ouvriers dans l'attente, toujours là à leurs postes.
Premier boulon lancé, temps de résonner.
Du boulon au ballon, du ballon au talon.
Une marche affirmée vient pour réajuster.
Le collectif d'ouvriers est pris isolément, individuellement.
La marche lui offre une libération, promesse d'avenir tournée vers l'extérieur.
Résister, afin que survivent les constructions du passé en son for intérieur ?
La forteresse industrielle est démantelée.
L'espace vidé est à habiter.
Fabriquer de rien pour remplir les estomacs.