le 10 sept. 2013
Pas de deux entre hasard et destin
Après Lola, Les Parapluies de Cherbourg et bientôt les Demoiselles de Rochefort, la petite bande de Jacques Demy (sa famille et quelques techniciens) a également restauré La Baie des anges, film...
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La « Demy touch » ce n’est pas seulement de la couleur et des chansons, c’est aussi la sobriété et le raffinement de « La baie des anges », un film au budget très mince qui va à l’essentiel, qui happe son spectateur à la vitesse de la lumière pour mieux l’entraîner dans ce tourbillon addictif, entre désir de jeu et désir de l’autre.
S’il vous paraît répétitif : c’est tant mieux ! Le vrai sujet du film c’est cette addiction, celle qui comble le vide, la monotonie. Le jeu est vecteur de fantasme, il permet aux personnages de rester debout, d’habiter pleinement un monde défait de sens. Leur révolte a eux, c’est le jeu. Jeanne Moreau, en somptueuse Sisyphe peroxydée, pousse sa pierre pour mieux la voir retomber et pour mieux vivre : pour survivre.
Un film d’une humble élégance à la mise en scène subtile et léchée. A voir et à revoir !
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Créée
le 3 juin 2020
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le 10 sept. 2013
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