L’action débute quelque part dans l’anonymat du front de guerre russe. Suite à l’accomplissement d’un acte héroïque, Aliocha (Vladimir Ivachov) est autorisé à quitter pour six jours le front des hostilités. Une permission que le jeune soldat souhaite mettre à profit pour retourner chez lui, dans un village éloigné.
C’est le récit de ce retour en terre natale que narre Grigori Tchoukhrai. Cette Ballade du soldat est jalonnée de rencontres fortuites avec d’autres personnages également en transit. In fine, c’est également la confrontation d’un simple soldat à une vie civile qui n’est pas toujours là où elle est espérée…
La ballade du soldat n’est pas un film de guerre. Celle-ci n’est présente à l’écran que de façon sporadique. Grigori Tchoukhrai a détourné le champ de sa caméra de celui de la guerre pour mieux montrer l’envers du décor, celui d’un retour passionné et légèrement romancé à la vie civile où les désillusions sont également présentes.