le 20 déc. 2018
Rêche mais beau !
Aux deux extrémités du spectre des films qu'on a aimés, se trouvent deux types de cinéma : celui qui vous fait passer un bon moment mais dont il ne vous reste plus rien le lendemain. Et celui qui...
A la fin de ses études de médecine, un jeune homme quitte ses amis. Sur sa route, il croise notamment une conductrice de tramway. Le troisième long-métrage de Jerzy Skolimowski est le premier dont il n'est pas l'interprète. Dans l'esprit "nouvelle vague" qui a conquis le monde du cinéma, quelques années plus tôt, Bariera suit les déambulations d'un héros qui chemine avec un sabre et une valise. Loin de tout réalisme, malgré une charge violente contre le système communiste et la religion, le film est irrigué par l'absurde, celle de nos vies, où le choix de la jeunesse ne peut se faire qu'entre le cynisme et le romantisme. Nul doute que Skolimowski s'est beaucoup amusé à jouer avec la censure de son pays, en faisant de son film une sorte d'objet onirique mais la chose est parfois difficile à suivre pour le spectateur car tout peut arriver et surtout n'importe quoi. Il faut reconnaître à Bariera des qualités visuelles (et sonores) hors normes mais il demande en contrepartie de s'abandonner totalement à une narration erratique et déstabilisante. Pas si simple, si l'on n'est pas dans les dispositions idoines.
Créée
le 20 mai 2020
Critique lue 123 fois
le 20 déc. 2018
Aux deux extrémités du spectre des films qu'on a aimés, se trouvent deux types de cinéma : celui qui vous fait passer un bon moment mais dont il ne vous reste plus rien le lendemain. Et celui qui...
le 20 mai 2020
A la fin de ses études de médecine, un jeune homme quitte ses amis. Sur sa route, il croise notamment une conductrice de tramway. Le troisième long-métrage de Jerzy Skolimowski est le premier dont il...
le 28 mai 2023
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
le 25 août 2021
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 sept. 2021
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique