L'ouverture du film démarre avec un Tsui Hark qui plonge ses personnages dans le monde contemporain, une ouverture à l'image kitch à souhait. Heureusement celle-ci ne dure pas très longtemps, on se retrouve quelques instants plus tard en pleine bataille et là on commence à nager pour comprendre qui est qui et quels sont les enjeux. On navigue un bon moment dans le brouillard avant d'enfin comprendre qui sont ces gens. L'histoire est alambiquée on se fout de ce qu'il se passe dans un premier temps car on ne comprend pas grand chose, puis quand on comprend on se fout aussi de ce qu'il se passe car ça n'a pas de réel intérêt. Une fois de plus les effets numérique chinois sont moches car mal maitrisés et surtout très grossiers, Tsui Hark fait un film pour la 3D donc il fourre des explosions qui doivent certainement éblouir le spectateur qui verra le film en 3d. Mais quand on voit le film en 2d ces effets sont trop tape à l’œil pour s'insérer correctement au film. Les paysages enneigés sont beaux tout comme la lumière, mais c'est n'est pas un documentaire sur la montagne c'est un film. Donc j'attendais d'avoir une histoire et d’être intéressé par ce que propose de raconter Hark, ça n'a jamais été le cas.