Un musicien aveugle renaît à la vie, puis à la vue, au contact d'une jeune femme qui se fait passer elle-même pour non-voyante. Scénario chargé qu'un Sirk aurait transformé en or et tout autre cinéaste en plomb. Surprise, Cromwell s'en sort très bien, désamorçant toutes les situations mélodramatiques par un humour bienvenu. Cela reste romantique, tendance ténébreux, avec de jolies envolées émouvantes qui font oublier un grand nombre d'invraisemblances. Grâce soient rendue aux interprètes : Dana Andrews (parfait), Merle Oberon (sublime) et Ethel Barrymore (désopilante). La musique classique est le thème central du film, à l'instar de quelques films hollywoodiens de cette époque, et le vrai Rubinstein est sur scène pendant une vingtaine de minutes à la fin du film.

Cinephile-doux
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le 5 août 2019

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Cinéphile doux

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