Etrange petit film de sf des années 50, avec le fait notable qu'il voit parmi ses acteurs l'un des cowboys des mystères de l'ouest, Ross Martin, celui qui jouait Artemius Gordon. A l'époque il était encore très jeune. Etrange film peut-être parce qu'il a pris un méchant coup de vieux, par son histoire, les relations entre les personnages et ses thématiques. Les effets spéciaux sont aussi très kitch, mais ne sont pas dénués de ce charme des vieilles productions d'antan.
Je n'avais jamais vu ce film, il me disait rien, alors que j'adorais ce genre déjà quand j'étais môme. Par contre, le réal, Byron Haskin, est celui qui a fait La guerre des mondes. C'était donc la promesse de la sf kitch que j'attendais.
J'ai bien ce kitch, cette annéescinquantitude qui me plaisent bien, mais l'histoire est un poil trop mal écrite pour moi. Notamment le personnage du Général Merritt (le chef de l'expédition vers Mars) qui est particulièrement tarte et surtout peu crédible en chrétien de plus en plus fanatique au fur et à mesure que la navette s'approche de Mars.
De fait, je me suis parfois ennuyé. Je pense pas que je le reverrai un jour. La vie est courte.
Créée
le 19 mai 2022
Critique lue 28 fois
2 j'aime
D'autres avis sur La Conquête de l'espace
Sur l'affiche on peut lire "See how it will happen... in your lifetime!". C'est quasiment un documentaire en fait. Nous sommes alors en 1955, deux ans avant le bipbip soviétique de Spoutnik et sept...
Par
le 26 oct. 2014
5 j'aime
George Pal producteur du très moyen mais sympathique « Destination lune » (1951), lance ce projet plus ambitieux et voulant être le plus réaliste possible. Pour l'époque, un film de science-fiction...
Par
le 30 juin 2012
5 j'aime
1
Etrange petit film de sf des années 50, avec le fait notable qu'il voit parmi ses acteurs l'un des cowboys des mystères de l'ouest, Ross Martin, celui qui jouait Artemius Gordon. A l'époque il était...
Par
le 19 mai 2022
2 j'aime
Du même critique
Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...
Par
le 22 nov. 2017
54 j'aime
16
août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...
Par
le 20 avr. 2013
53 j'aime
16
En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...
Par
le 4 sept. 2018
50 j'aime
