Terrifiante histoire de fantômes au suspense d'épouvante Old school mis en scène par le cinéaste James Watkins (Eden Lake, Bastille Day), adaptation du roman éponyme de la romancière britannique Susan Hill, publié en 1983 et déjà adapté à la télévision dans les années 80. La Dame en noir s’inscrit dans la pure tradition des légendaires productions du studio de la Hammer, tant mieux c'est justement produit par le studio gothique anglais qui renaît de ses cendres. L'œuvre marque aussi les premiers pas de Daniel Radcliffe (Horns, Imperium), en pleine conquête d’un nouveau public après la fin de la saga Harry Potter à l'époque dans le rôle d'un notaire envoyé dans un village isolé pour mettre en ordre les affaires d'une vieille cliente et découvre que le manoir de cette dernière abrite un esprit maléfique. Le casting est complété par les acteurs britanniques Ciarán Hinds (Munich, Justice League), Janet McTeer (Les Hauts de Hurlevent, Avant toi) et Roger Allam (V pour Vendetta, Mr. Holmes).
Ne chasser pas les ombres, Arthur.
Un jeune notaire londonien de la fin du XIXe siècle, Arthur Kipps, est chargé par son patron de régler une succession dans le village de Crythin Gifford, au bout du monde, au fond du brouillard. Les habitants sont catégoriques. Qu'il tourne les talons au plus vite. Mais Arthur s'entête. Il a un travail à accomplir. Au cours de ses recherches pour élucider le mystère entourant la maison et ses anciens habitants, Kipps s'aperçoit que des enfants meurent, encouragés par une force mystérieuse à mettre fin à leurs jours. Alors que son fils est sur le point de venir le rejoindre dans ce village maudit, Arthur Kipps doit trouver un moyen de briser le sort.
Je ne te pardonnerai jamais, je ne te pardonnerai jamais, jamais, jamais !
S'inscrivant dans la tradition des films de maison hantée avec sa progression lente et calibrée, ses longs moments de tension sans dialogue. La réalisation soignée de Watkins s'appuie cependant sur des effets-chocs calculés traversés par des apparitions fantomatiques et des jumpscares souvent réussis mais sur une musique trop insistante. Daniel Radcliffe dans son meilleur rôle avec Horns depuis la saga Harry Potter.
C'est ta maman.