Droit au but.

Medi Sadoun incarne un espoir du football qui a été recruté par le centre de formation du PSG, et a gravi les échelons du succès, jusqu'à péter les plombs, et être refusé par Didier Deschamps dans la sélection de l'équipe de France. Pris de fureur, il insulte les remorqueurs de sa voiture (garée sur une place pour handicapés), et se brise la jambe en cognant sur un plot assez dur. Son agente lui conseille d'aller au vert et de retourner chez lui dans la campagne pour se faire oublier, mais c'est revenir dans son équipe de foot d'enfance, et revoir son père avec qui il ne s'entend plus.

Vous vous doutez que si j'ai regardé ce film, totalement dispensable, c'est parce qu'il y a Gégé, qui incarne ce père paysan bourru, mais qui cache un amour pour son fils rebelle. D'ailleurs, Depardieu s'est fait un look à la Gabin période Les vieux de la vieille avec sa barbe blanche, il joue d'ailleurs un paysan que n'aurait pas renié le patriarche. Il apprend les valeurs perdues à son fils, comme se lever tôt, arrêter les conneries, et comme ça, il se retrouvera.
Et j'arrêterais là la critique, car tout le reste ne m'intéresse pas du tout ; Medi Sadoun qui est bien trop âgé pour le rôle, Patrick Timsit avec une moumoute, Chantal Lauby avec un perruque toute droit sortie de Pulsions (oui !), et un film gentil en diable, avec des enfants jouant au foot qui sont adorables, un noir surnommé Kirikou, un blond frisé Polnareff, bref un humour vu et revu en fait. Sauf un seul qui m'a amusé ; Medi Sadoun qui compare la stratégie pour un match de foot en en parlant aux enfants comme s'ils jouaient à Fifa, avec une représentation de la manette.

Pour le reste, difficile de croire au vu du résultat qu'il a fallu six (6) scénaristes pour pondre un film pareil, destiné aux enfants, mais qui est vraiment insignifiant.
Gégé me fait voir de drôles de trucs quand même...