Voir Meurisse et puis venir.

Carlo Rim aurait vu The Old Dark House de Whale avant d’écrire ce film, cela ne m’étonnerait pas du tout. Ou plutôt, s’il ne l’avait pas vu, cela m’étonnerait beaucoup.

Peu importe, seules dix minutes sont les mêmes, ainsi que le goût très prononcé de série B, comme on, parfois, les aime.

Je ne parlerai pas plus que ça de l’intrigue du film, et même pas du tout, cela est toujours embêtant qu’une histoire soit déflorée. Et en vérité je ne dis ça que pour faire remarquer que "déflorer", comme mot, ce n’est pas plus mal que "divulgâcher" ou "spoiler". En tout cas c’est ce que je me suis dit quand Ventura l’a employé dans cette interview :
https://www.youtube.com/watch?v=TAVFRjyxs9w

Ceci étant dit, j’entends bien qu’un bouton déflorer, sur des sites grands publics, pourrait porter à confusion.

De la même manière, je n’écris cette critique que pour signaler que les débuts de Meurisse, que je ne connaissais pas, ou qu’à peine, sont un petit peu exceptionnels. Et que savoir que la jeunesse de Luc Jardie est à la hauteur de sa vieillesse, même si les véhicules filmiques sont eux plus anodins, voilà qui est un prompt renfort. Il a beaucoup tourné entre 42 et 50, avant d’être abandonné puis retrouvé par le cinéma, qui en fera alors un premier rôle et demi de génie.

Il en parle ici, d’une manière aussi inquiétante qu’onctueuse et surannée, qui montre que le naturel, chez un acteur, c’est quand même le plus important, bande de cons : https://www.youtube.com/watch?v=d6APr4S6JWo

Une critique prétexte à liens youtube, c’est un peu trivial, mais je fais ce que je veux.