Finis Dierum
Fin de millénaire oblige, le cinéma a tôt fait de mettre sur pied des films (peu ou prou) religieux pour les sortir en 1999 (Stigmata, The Sixth Sense, Resurrection, Stirs of Echoes). C'est ainsi que...
le 3 mars 2019
14 j'aime
13
END OF DAYS était un projet diablement bandant. Confronter LA star, l'icône du film d'action contemporain au mal absolu, Satan. Un pitch à l'ambition bisseuse démentielle et la promesse d'un spectacle bourrin sans équivalent, auréolé d'une volonté pieuse d'offrir au chêne autrichien le rôle le plus torturé de sa carrière.
Raté.
Ça démarrait pourtant fort avec une caractérisation osée (Schwarzy à 1 doigt du suicide, la première action torride de Satan sous les traits irrésistiblement cabotins de Gabriel Byrne, qui se fendra plus tard d'une référence urinaire à USUAL SUSPECT). Il faudra une bonne demi-heure pour commencer à déchanter et s'apercevoir que "l'enquête" est aussi palpitante que celle de Totof dans RESURRECTION et que les personnages sont effleurés (l'aspect "anti-héros" de Schwarzy déçoit, Kevin Pollack joue les sidekick avec l'inspiration d'un caillou coincé dans une botte et Satan ne pense qu'à forniquer) et ainsi faire le deuil de nos fantasmes.
Il est vrai qu'on voyait mal cette vieille baderne de Peter Hyams (réal prometteur tombé en décrépitude dans les années 90) accoucher d'un chef d'oeuvre. Arrivé en catastrophe pour remplacer Marcus Nispel (le clippeur-plasticien responsable du remake de MALT et de PATHFINDER), c'est finalement lui qui sauve le film du naufrage intégral. Enfilant lui-même la casquette de chef op', adepte de photographies ténébreuses (cf:son RELIC à la limite du visionnable), il profite pleinement du sujet et des moyens considérables à sa disposition pour peaufiner l'esthétique de son thriller d'action ésotérique. Navigant entre l'ambre et l'ocre, osant le contre-jour et la sous-exposition, la photo de LA FIN DES TEMPS offre à elle seule des séquences assez mémorables.
Fantasme de geek déviant qu'il n'aura pas su combler, LA FIN DES TEMPS est bien une histoire sans lendemain.
Créée
le 30 juin 2014
Critique lue 1.1K fois
3 j'aime
Fin de millénaire oblige, le cinéma a tôt fait de mettre sur pied des films (peu ou prou) religieux pour les sortir en 1999 (Stigmata, The Sixth Sense, Resurrection, Stirs of Echoes). C'est ainsi que...
le 3 mars 2019
14 j'aime
13
Après avoir enchaîné tous ces vieux films, j'avais besoin de mettre quelque chose d'un peu plus récent. End of days est l'idéal. A priori on se dit que ça va être mauvais, y a le governator dans un...
Par
le 21 nov. 2012
14 j'aime
Bon déjà le 20ème siécle et le 2ème millénaire ne se terminent pas le 31 décembre 1999, mais le 31 décembre 2000. Vous me direz tout le monde s'en fout, mais j'y tiens. Un scénario faible et parfois...
Par
le 6 sept. 2022
4 j'aime
"Elle est belle cette affiche. Ouep. Et le film, tu l'as vu ? Ouep. Et alors ? ... c'est vrai qu'elle est belle cette affiche."
Par
le 23 janv. 2017
4 j'aime
2
END OF DAYS était un projet diablement bandant. Confronter LA star, l'icône du film d'action contemporain au mal absolu, Satan. Un pitch à l'ambition bisseuse démentielle et la promesse d'un...
Par
le 30 juin 2014
3 j'aime
Sans parenté avec la chronique douce-amère de Michael Winterbottom du même nom, WONDERLAND a pour point de départ un sanglant fait divers qui fit les choux gras de la presse à sensation de L.A au...
Par
le 6 juin 2014
3 j'aime