Après des centaines de criminels, des robots, des extraterrestres, et même des enfants de maternelle, il ne manquait qu'un ennemi au palmarès d'Arnold Schwarzenegger, le Diable en personne. Mais hélas le film contient d'innombrables incohérences fantastico-gore à deux francs six sous qui accumule les clichés et les énormités. La Fin des temps n'hésite pas à lorgner sur un succès récent du cinéma à l'époque, Usual Suspects. Sur la thématique du Diable et du mal, dont le film reprend la citation : « La plus grande ruse du Diable fut de faire croire qu'il n'existait pas. » Mais aussi du côté du casting. Gabriel Byrne évidemment qui a bien du mal à se dépêtrer de son rôle grandiloquent et ridicule, mais également Kevin Pollak, dans un rôle de copain mort, mais en fait non, mais si un peu quand même. On en viendrait à scruter le moindre figurant pour apercevoir un boiteux qui retrouverait l'usage de sa jambe ! Les 116 minutes restantes sont remplies de paf dans ta gueule et de pan dans ton bide.