Something Wicked This Way Comes est un film produit durant une période bien précise dans l’histoire de Walt Disney Pictures, située entre la fin des années 70 et le début des années 80, une période où le studio a commencé à se diversifier en se concentrant sur la production de films aux thèmes plus matures pour tenter de se libérer de son stéréotype de studio familial. Au cours de cette période, un bon nombre de leur films abordaient donc une approche nettement plus sombre en termes de tonalité et de contenu, bien qu’ils furent toujours destinés principalement aux enfants. L'adaptation en 1983 de ce classique de Ray Bradbury pourrait se placer sans peine aux côtés de films comme Escape from the Dark, Return from Witch Mountain, The Black Hole, The Watcher in the Woods, Return to Oz ou encore Taram et le Chaudron Magique. Soit, l’un des films emblématiques de cette période d’hybridation entre le divertissement familial traditionnel de Disney et une conception plus ambiguë de l'enfance, entourée d'horreur, de mystère et de préoccupations philosophiques plus difficiles. À l'époque, Disney n'était pas seul dans cette tendance de maturation des films pour enfants. Le début des années 80, en particulier, a vu apparaître des productions sombres comme The Dark Crystal, Labyrinth, E.T., ou encore The Neverending Story, qui furent toutes portées sur grand écran pendant la période des fêtes. Contribuant également à changer la conception d’une partie de la production de blockbusters, avec des films comme The Goonies, Ghostbusters, ainsi que Gremlins bien entendu, qui ont tous participé à redéfinir les aspects importants de ce qui constitue un divertissement familial.


Le roman dont est adapté ce film constitue un travail remarquablement dense et allusif qui traite principalement de la mutabilité du bien et du mal. Il fut inspiré en grande partie par une rencontre qu’a vécu Bradbury dans son enfance lors d’un carnaval itinérant. Bien avant de devenir l'un des auteurs de fantastique les plus vendus de tous les temps, Ray Bradbury, âgé de douze ans, a rencontré un magicien nommé Mister Electrico qui lui confia qu’il était la réincarnation d'un ami perdu pendant la Première Guerre Mondiale, et qu'il vivrait éternellement. Après cette journée mémorable, Bradbury a commencé à écrire pour ne plus jamais s’arrêter. En ce qui concerne Something Wicked This Way Comes, Bradbury l’avait tout d'abord conçu comme un scénario de film pour son ami Gene Kelly, mais l'impossibilité d’obtenir un soutien financier de la part d’un studio a amené Bradbury à reconsidérer son idée narrative pour en faire un véritable roman, qui se révélera être un travail novateur dans l’œuvre de son auteur. Disney achètera finalement les droits du roman au milieu des années 70, tout en demandant à l'auteur de travailler sur sa propre adaptation. Ils donnèrent également à Bradbury un fort degré de contrôle artistique sur le projet, sa première exigence fut de faire jouer le fameux Mister Dark (pendant filmique de Mister Electrico) par Peter O'Toole ou Christopher Lee, mais Disney décida d’imposer le relativement inconnu Jonathan Pryce à la place en raison de restrictions budgétaires. Bradbury exigea également de faire nommer un cinéaste qu’il admirait, Jack Clayton, à la réalisation du film. Clayton avait en effet développé une très bonne relation de travail avec Bradbury durant l'adaptation de Moby Dick au cinéma en 1956, ce qui peut expliquer son choix. Malheureusement, au fur et à mesure que la production progressait, deux visions différentes émergeaient: Bradbury voulait s'en tenir à son roman, il était essentiel pour lui que le film conservât l'incertitude morale qui constitue le cœur même du récit. Clayton voulait un film plus accessible pour la famille, sa conception beaucoup plus pragmatique était axée sur l’idée de rendre l’intrigue suffisamment accessible pour un groupe d'âge aussi large que possible. Leur partenariat s’acheva finalement lorsque Clayton engagea John Mortimer pour réécrire le script de Bradbury et Georges Delerue pour composer la musique. À la suite de ce conflit créatif, les premières versions du film démontrèrent une forte irrégularité tonale qui parvenait tout de même à capturer l'essence du roman, sans toutefois y être aussi fidèle qu’initialement prévu. Les premières projections tests furent extrêmement négatives, Clayton fut tellement critiqué que le studio Disney s'occupa lui-même de terminer le film, dépensant plusieurs millions de dollars pour des reshoots, un nouveau montage et une nouvelle composition musicale, signée James Horner, qui a donc remplacé l'originale de Delerue. De nouvelles séquences d'effets spéciaux furent également tournées et Bradbury fut rapatrié sur le projet pour réécrire l'introduction et la fin du film. Le résultat final est, comme Bradbury l’avouait lui-même: "Pas un grand film, mais un effort décent."


Après cette longue, mais nécessaire introduction, faisons un détour du côté du synopsis:


L’intrigue du film prend place dans une petite ville américaine typique, visiblement située dans une époque lointaine, probablement pendant la première partie du 20ème siècle. On y suivra les aventures de deux garçons, Will Halloway (Vidal Peterson) et Jim Nightshade (Shawn Carson), qui tentent d’échapper à une relation conflictuelle avec leurs pères respectifs. Dans le cas de Will, son père Charles (Jason Robards) est un homme fatigué et égoïste, envahi de regrets, qui ne peut supporter de passer du temps avec son fils depuis que ce dernier a manqué de se noyer dans une rivière. Will a été sauvé, mais par le père de Jim, Harry, une mésaventure que Charles semble incapable d’oublier. Jim, de son côté, entretient une relation tout aussi problématique avec son propre père, qui s'est retiré de la cellule familiale pour une longue période. Ces figures paternelles troublées ou absentes semblent avoir contribué à définir l’esprit et la force de ces enfants. Will se découvre une nouvelle forme d’intrépidité à mesure que son père s’éloigne de lui, tandis que Jim possède un courage exemplaire découlant de l'exemple de son père. Une forme de rivalité émerge toutefois entre les deux garçons, Jim nourrissant un vrai complexe vis-à-vis de son ami, souhaitant désespérément être plus âgé que lui, même s’il n’est venu au monde que deux minutes plus tard. Will étant né une minute avant minuit, au trentième jour d'Octobre et Jim une minute après minuit, soit à la première minute du jour d’Halloween.


La ville où ils habitent est la définition même de la bourgade idyllique, c'est un endroit où très peu de choses semblent capables de briser le train-train quotidien de ses habitants. Ce concept est poussé assez loin, jusqu’à un point où les adultes de la ville semblent tous se comporter comme des somnambules. Du coiffeur M. Crosetti (Richard Davalos) à la maîtresse d'école Mlle Foley (Mary Grace Canfield), ils semblent presque incapables d'afficher une volonté propre et répriment leurs désirs pour se mettre totalement au service de la communauté. Cette insatisfaction ambiante profondément ancrée finit par amener le mystérieux Mister Dark (Jonathan Pryce) et son carnaval Pandemonium à s’installer en ville. Dark est un sorte de démon, sinon le diable en personne, capable de transformer la poussière en une sorcière de chair et de sang (Pam Grier), il se consacrera principalement à donner aux citadins ce qu'ils désirent réellement. Pourtant, ses actes ne sont en rien altruistes, s’apparentant plus à des illusions astucieuses conçues pour asservir les citadins dans son carnaval diabolique, lui permettant de se délecter de la misère humaine et du désespoir de la population. C’est dans ce cadre que nous suivrons la tentative de Will et Jim pour contrer les plans de Dark. Leur curiosité et leur vitalité est ce qu’il craint le plus, car elles contiennent le potentiel de détruire l’illusion du carnaval…


De telles idées narratives, presque allégoriques, peuvent sembler plus ou moins brouillonnes en subissant le passage du livre au grand écran, un sentiment amplifié par le fait que Bradbury ait été forcé de supprimer une bonne partie du matériel explicatif du roman, rendant le film encore plus difficile à suivre. Pourtant, l’un des aspects que Clayton et Bradbury ont réussi à capturer et à transposer presque parfaitement se révèle être l'atmosphère oppressante baignant dans un climat de peur intense qui parvient à transcender son matériau source pour s’établir sans peine sur le format cinématographique. La bande originale de James Horner est en grande partie responsable de ce sentiment de suffocation permanent. Cependant, le film développe également un visuel horrifique des plus impressionnants, dont l’apparence authentique se révèle parfois presque dérangeante. Notamment lors d’une séquence particulièrement horrible impliquant une invasion de tarentules, très similaire à la séquence d'infestation d'insectes dans le Creepshow de George A. Romero, principalement de par la répulsion pure et visqueuse qu'elle évoque.


L'environnement même du carnaval présente deux éléments extraordinaires. Le premier est le Mirror Maze, qui sert de décor à la scène finale du film et dans lequel Bradbury semble combiner des éléments de l’œuvre de Hermann Hesse avec celle des frères Grimm, et que Clayton parvient à reproduire de manière très similaire à la célèbre séquence de clôture de Enter the Dragon de Bruce Lee. Le second se révèle être le Merry-go-round, à l’intérieur duquel les gens deviennent plus jeunes ou plus âgés en l’espace d’un instant, ce qui donne lieu à une impressionnante utilisation de trucages visuels hallucinatoires qui nous renvoient tout droit aux origines mêmes du cinéma.


Malgré les faiblesses de l'intrigue du film, il s’agit tout de même d’une œuvre frappante, principalement en raison de cette focalisation sur les origines et les caractéristiques de la définition du médium cinématographique, plus précisément de sa définition en tant que source d'illusion. La séquence d'ouverture, avec son train approchant de l'écran, plongé dans la nuit noire, laissant échapper des nappes de vapeur illuminées par une lumière blanche et brillante qui perfore l'obscurité, est une référence directe à l’une des œuvres les plus marquantes de l’histoire du 7ème art, à savoir L'Arrivée d'un Train en gare de La Ciotat, tant cette scène semble agir comme une image miroir quelque peu noircie de ce moment de pure magie technologique. Plus tard dans le film, l’utilisation de différents effets visuels finissent par faire prendre conscience au spectateur de l'artifice et de l'illusion du métrage lui-même, le plus impressionnant d’entre eux se situant vers la fin du film, avec un effet de foudre parvenant à transformer un champ vide en un paysage étranger menaçant. Lorsque ces moments de virtuosité visuelle sont alliés au spectacle inquiétant d'un carnaval déambulant dans l’allée principale de la petite ville, avec Jonathan Pryce à sa tête habillé de son chapeau noir et de son costume, le film semble soudain prendre conscience de sa forme en l’utilisant comme un moyen d'examiner sa propre programmation.


Certains éléments de ce film paraissent très familiers, rappelant une bonne partie de l’œuvre de Tod Browning, l’exemple le plus évident se retrouve dans les multiples références directes à Freaks. Pourtant, l'aspect le plus étonnant du film reste la façon dont il semble lui-même servir de modèle visuel pour le très sophistiqué Les Harmonies Werckmeister, du légendaire Béla Tarr. Il est fort probable que Tarr et son scénariste László Krasznahorkai aient été influencés par l’œuvre de Bradbury sans que cela ne soit forcément avoué. L'obscurité visuelle très lisse de ce film permet également de tracer d’autres parallèles avec certaines œuvres des années 80 tels que le Beetlejuice de Tim Burton ou encore le Lady in White de Frank LaLoggia.


En plus de la conception visuelle unique du film, Clayton réussit encore une fois un tour de force en ce qui concerne la direction d’acteur, en parvenant à obtenir des performances incroyables de la part de Pryce, Robards et Grier notamment. Robards a toujours été impressionnant dans l’interprétation de personnages combinant un mélange de résolution stoïque avec une forme de lassitude et de résignation. Son rôle de bibliothécaire rabougri et émotionnellement au bout du rouleau lui donne l’occasion de travailler sur presque toutes les permutations imaginables de désespoir et de regret, sans toutefois s'engager dans l'imaginaire fantaisiste d'une forme de Hamlet moderne. La performance iconique de Robards aurait clairement pu éclipser le rôle de Mister Dark, cependant, Jonathan Pryce est un acteur beaucoup trop subtil pour se laisser marcher dessus de la sorte. Sa prestation est remarquable, notamment dans la façon dont elle suggère la menace tout en offrant une forme de retenue formidable, cela dit, le fait que Bradbury ait pu élargir son script en transformant notamment la présence bénigne de Mister Electrico en quelque chose de plus sinistre n’y est sans doute pas pour rien. Cependant, la plus intrigante de toutes les performances de ce film reste sans doute celle de la séduisante Pam Grier. Son incarnation de la sorcière de poussière est très évocatrice de l’œuvre d’Edgar Allan Poe, puissante et efficace, précisément car elle reste très sobre. Un simple geste de sa main, ou un léger hochement de tête de sa part parviennent à rendre une scène tendue et oppressante, obligeant le spectateur à surveiller sans arrêt sa beauté voilée se transformer progressivement en une vraie personnification du mal et de l'angoisse.


Comme la plupart des travaux de Bradbury, ce film traduit la nostalgie d'une époque révolue, ses petites villes, ses gens, son innocence, mais surtout, il s’agit dans le fond d’une simple petite histoire où un père et un fils finissent par se découvrir. Jack Clayton, grand maître de la création d’atmosphères phénoménales, adopte ici une approche intéressante pour mettre en place ses habituelles révélations graduelles, la mise en place de l’intrigue se voit souvent déviée, prenant sans arrêt le spectateur à contre-pied, bien entendu, certains codes horrifiques plutôt conventionnels sont également utilisés, comme lors de cette fameuse scène où les garçons se voient menacés par des centaines de tarentules géantes (une scène que Clayton méprisait pour la petite histoire). Le scénario reste très bon dans l’ensemble, certainement la meilleure adaptation sur grand écran d'une histoire de Bradbury à ce jour, dont la plus grande force se révèle bien évidemment être sa sous-intrigue sur les relations conflictuelles entre les enfants et leurs parents.


Malgré le fait que Bradbury ait écrit le scénario lui-même, le film semble entretenir une légère confusion quant au genre dans lequel il s’inscrit. Parfois classé comme un film d'horreur, ou encore comme un film dit "familial", il s’agit dans les faits d’une sorte d’hybride entre plusieurs genres et thématiques, entre le fantastique et le thriller. Mais où la patte Disney se fera toujours sentir, notamment au travers de son scénario sous forme de conte, narrant la résolution de problèmes familiaux, clairement utilisé comme un prétexte pour donner au film une certaine mélancolie.


Certains éléments potentiellement dérangeants viennent toutefois égratigner l’expérience du visionnage. La premier point noir se révèle être l’utilisation parfois invasive de la musique. Au départ légère et mélancolique, puis s’enrichissant progressivement au fur et à mesure que l’intrigue avance, la partition de James Horner est sans conteste un travail de qualité, cependant, la musique est ici utilisée comme un vecteur pour guider le spectateur dans son ressenti, beaucoup de scènes se révèlent par conséquent surchargées quand elles auraient pu bénéficier d’un apport de musique moindre. La qualité parfois inégale des effets spéciaux se révèle également être l’une des faiblesses du film. Particulièrement choquants lors des scènes finales du film, avec certains effets qui auraient pu se retrouver sans aucun problème dans un petit film fauché de fin d’études. Bien heureusement, il ne s’agit que d’éléments mineurs qui ne contestent en rien la qualité globale du métrage.


Comme le livre dont il est tiré, ce film est un mélange parfait de deux des thèmes préférés de Bradbury: La vie simple dans une petite ville et l'innocence perdue dans le sillage d’un élément perturbateur des plus sinistres. Something Wicked This Way Comes rappelle E.T. et Stand by Me dans sa célébration de l'émerveillement de l'enfance, en particulier du moment où l’on découvre le monde dans toute son immensité pour la première fois, et où l’on commence à se rendre compte qu’il s’agit de quelque chose de plus grand et effrayant que tout ce que nous n’aurions jamais pu imaginer.


Malgré certains défauts évidents, il s’agit d’un film qui vaut la peine d’être découvert, pour tout amateur de Ray Bradbury naturellement, mais aussi pour toutes les personnes curieuses de découvrir une production Disney d'une nature différente de la tonalité habituelle du studio. Avec une ambiance clairement horrifique, des performances d’acteur de haute volée et surtout, un discours bien trop rare vis-à-vis du public familial, qu’il n’hésite pas à prendre de court à chaque instant.


Pour terminer, laissons monsieur Bradbury lui-même placer le dernier mot de cette critique, avec une citation de circonstances: "En ce qui concerne ma pierre tombale? J'aimerais y placer l’enseigne du barbier situé à l’entrée de la ville, et la faire fonctionner aux alentours de minuit, si vous deviez tomber par hasard sur mon monticule, cette vieille enseigne de barbier serait alors allumée, ses rubans brillants s'entourant de mystère, se tournant et se renversant vers d'autres mystères, et ce jusqu’à la fin des temps. Et si vous venez me visiter, laissez donc une pomme pour les fantômes."

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le 13 mai 2017

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