Un résultat est bien souvent en dents de scie, mais ça reste néanmoins une sympathique comédie

Dans une galaxie lointaine, sur la planète Spaceball, l’oxygène s’est rarifiée, obligeant le Président Skroob à voler celui d’une planète voisine, la planète Druida. Pour cela, il envoie le vaisseau Spaceball One commandé par le redoutable Casque Noir. Mais c’était sans compter sur l’aide de Lone-Starr et son acolyte mi-homme, mi-chien Barf, la Princesse Vespa et son robot Dot Matrix pour contrecarrer ses plans.


Avec La Folle Histoire de l'espace (1987), Mel Brooks réalise là une énième comédie parodique où cette fois-ci, il singe tout un pan du cinéma Sci-Fi hollywoodien (mais pas seulement !). Le film parodie ouvertement la trilogie originelle de Star Wars, la saga Star Trek, des films tels qu’Alien (1979) avec John Hurt qui reprend son propre personnage, 2001 : l'odyssée de l'espace (1968) ou encore le premier opus de La Planète des singes (1968) avec la Statue de la Liberté. Avec quelques clins d’œil à diverses autres productions telle que Blanche-Neige et les Sept Nains (1937), Le magicien d'Oz (1939), Rambo (1982), Indiana Jones et le temple maudit (1984), …


Comme toujours avec les films parodiques (ou films à sketchs), le résultat est bien souvent en dents de scie. L’histoire peine à tenir la cadence, avec son flot de d’humour, de vannes et autres clins d’œil. 90min durant lesquelles le film souffle le chaud et le froid, des références bien trouvées et d’autres qui tombent à l’eau. Un exercice difficile que seuls les « ZAZ » peuvent se targuer d’y arriver. Cependant, on appréciera les nombreuses références telles que le casque audio de la Princesse Vespa rappelant la coiffure de la Princesse Leia, Barf mi-homme, mi-chien (Chewbacca), l’horrible Pizza the Hutt (Jabba the Hutt), Dot Matrix le pendant féminin de C3PO, l’hilarante dégaine de Casque Noir (un tyran à la grosse tête). Bien évidemment, nombreux sont les jeux de mots à avoir retenu notre attention, notamment la séquence dans le désert où les sbires « passent le désert au peigne fin » (au sens figuré).


Cependant, il faut aussi reconnaître que le film s’avère très lourd, voir usant par moment, avec une intrigue qui a vite fait de tourner en rond. Malgré cela, ça reste une sympathique comédie qui devrait amuser le plus grand nombre, à condition de connaître les références qui y sont pasticher.


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le 3 avr. 2021

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RENGER

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