Bien des années après la découverte - marquante - en salle (j'étais un enfant que mes parents emmenaient systématiquement au cinéma avec eux, principalement pour voir des films de guerre dont mon pèr était friand) de cette célébrissime "Grande Evasion", j'apprécie désormais la sobriété de la narration, refusant à la fois le spectaculaire et le patriotisme simpliste si "évidents" dans ce type de récit. Le film est vraiment solide, crédible et prenant, et c'est déjà beaucoup, même si on est quand même loin du chef d'oeuvre dont j'avais gardé le souvenir... Il faut reconnaître aussi que Steve McQueen est absolument fascinant en forte tête solitaire, infusant au film son légendaire charme flegmatique. Notons enfin que le final, avec ses morceaux de bravoure dignes d'un western, laisse un goût mêlé de victoire et de défaite qui prouve définitivement l'intelligence du projet. [Critique écrite en 2003]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Liste participative : les films qui vous font tomber amoureux de leur acteur principal... et Les meilleurs films de 1963
Créée
le 14 juil. 2016
Critique lue 453 fois
4 j'aime
D'autres avis sur La Grande Évasion
Le film de guerre est un des genres que j'aime le moins. Heureusement, il y a des exceptions : les films de Ford ou Fuller, ceux de Schoendoerffer par exemple. Et j'aime beaucoup les films de John ...
Par
le 1 sept. 2019
36 j'aime
4
Tirée d'une histoire authentique mais arrangée, cette aventure vise l'univers des camps de prisonniers, les fameux stalags, où John Sturges, en bon spécialiste du cinéma d'aventure et de l'action,...
Par
le 18 nov. 2016
32 j'aime
20
L'évasion la plus audacieuse et la plus risquée de toute l'Histoire (tout court car c'est quand même parti d'une histoire vraie, ce qui rajoute au charme du film). Bon, on pourra toujours se demander...
Par
le 29 nov. 2010
32 j'aime
5
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
150
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
104
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
185 j'aime
25
