Bon par où commencer ... Ce film est à fois simple et complexe, optimiste et pessimiste, joyeux et triste, tendre et dur. Et bien ...
Le film commence sur gros plan sur cet instrument musical où le Maréchal incarnée par Jean Gabin écoutant une musique bien française avant d'être envoyé à sa dernier mission ordonné par Capitaine Boïeldieu joué par Pierre Fresnay et un bref briefing puis hop! le raccord suivant nous montre un officier allemand (Erich Von Stroheim) disant avoir capturé et par ce fait invité nos deux compatriote dans le bar allemand dont cette fois la musique a changé ( Une symphonie ) où on voit encore, en gros plan, l'instrument musical qui semble être la même. L'introduction est représentatif parce que c'est que Renoir va faire tout le long du film, c'est à dire que ce passage va être très descriptif, annonce sur l'attitude des soldats et le comparatif des deux camps. Mais pas seulement Renoir va user du hors-champ pour raconter la guerre ( et aussi la société ) par des éléments narratifs introduit dans le champ.
Dans le camps, on découvre les six prisonniesr qui vont se lier d'amitié. Une galerie de personnages toutes différents les une que les autres, de différents classes sociales qui seront pourtant mis à pied d'égalité. Les allemands allemand seront traité avec autant sympathie par Renoir, avant d'être des chairs à canon, ce sont avant des hommes quelque soit le coté. Comme dirait l'autre "Les frontières on les voit pas c'est une invention des hommes, la nature s'en fout". Humaniste et pacifique.
Beaucoup choses est raconter hors-camps. Le style vestimentaire changeant des femmes avant le fête costumier "Les femmes mettre des robes courte maintenant". Ceci créant la nostalgie et la curiosité des prisonniers coupé du monde voulant ainsi échappée pour aussi revoir plus ou moins certaines choses. Cet scene plutôt apaisant qui sera suivie par la prise et la reprise de Douaumont beaucoup plus tragique. La guerre et la vie continue.
A noter que les chants patriotiques ( prévoit le scene de Casablanca ) après l'annonce des victoires/défaites donneront des magnifiques scènes magnifié par les travellings de Renoir.
Renoir traite aussi la différents des classes. Malheureusement, le lien des hommes est influencé par leur milieu. Boïeldieu qui se lie directement à Rauffenstein ( l'officier allemand ) car il sont le même parcours et la même amour de leurs pays respectives. Jean Gabin lui essaye tant bien que mal aussi être respectueux avec Rauffenstein mais leurs altitudes est clairement opposés ( l'un est plus modeste, l'autre plus expressif ). Cet différence rejoint la premier parti quand le capitaine avait créer un léger doute en sein des prisonniers ( "il peut avoir l'air drôle comme ça mais c'est un brave type" dit le Maréchal ).
Un petit mot sur le dialogues, ils sont vraiment excellent à la fois rudement penser et naturel. La dernier partie est un bon exemple ( Jean Gabin épuisé et affamé après l'invasion raconte sur son chemin une allemande ). D'ailleur, ça m'a fait penser à une scene dans Barry Lyndon prés 40 ans plus tard. Ici, c'est plus long, plus détaillé. Un très beau passage, un peu de tendresse dans ce monde est le bienvenue.
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