Une belle prise en otage...
Voilà bien un film qui a su jouer sur le pathos… L’histoire d’un enfant gravement malade dès ses premières années, et du combat que ses parents ont mené pour qu’il soit soigné…
Parents qui, étant tous deux acteurs, se sont rabibochés le temps d’un film pour conter au monde leur fabuleuse histoire…
Ah ça oui, il y a de quoi faire pleurer dans les chaumières…
Mais cela suffit-il à faire un film ? Non. Pour cela, il aurait fallut que les acteurs jouent, et non qu’ils fassent mine d’être dans un film conceptuel qui ne s’assume pas : à aucun moment, le contrat de lecture du film n’est soumis au spectateur… qui, du coup, ne comprend pas le projet cinématographique mais saisit bien, en revanche, qu’il n’a pas intérêt de dire du mal du film sous peine de passer pour un homme (ou une femme) sans cœur, tout ça parce qu’il s’agit d’une « histoire vraie » impliquant un enfant. Une belle prise en otage, en somme.