Analyse d'une personne qui tombe d'un immeuble

C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. Mais l'important n'est pas la chute, c'est l'atterrissage."


La Haine est sortie il y a 25 ans et il faut parler de cette oeuvre qui est encore et toujours d'actualité, en ce moment d'une part du sujet qu'il traite mais aussi d'autre part de son aspect cinématographique la différence par mes autres critiques que vous avez pu lire celle-ci sera beaucoup plus longue normalement et prendra beaucoup plus de temps au-delà des quelques fautes frappé que vous auriez remarqué en cours d'écriture donc préparez-vous car ça sera long


PREMIERE PARTIE : LA GENESE ET TOURNAGE


Le film est née est inspirée d'un fait divers lié par les émeutes causée en 1994 par l'affaire Makomé, que Kassovitz fut énormément touchée et énervée . Après avoir participé aux manifestations il courut pour développer le scénario du film qui dès la première version fut excellent ce que dit son producteur Christophe Rossignon . Cette idée du titre de la haine vient de cette colère qu'a ressentie Kassovitz en voyant les manifs, et cette haine participa a l'écriture de son film mais aussi par son cinéma .


DEUXIEME PARTIE : LE SCENARIO


En court nous suivons la journée de 3 banlieusards, d'origine diffèrent, nous avons d'un côté le petit nerveux Said, le boxeur et Sage Hubert, et Vince le gangster du trio, la volonté du scénario est que les personnages sont montrés dans le film comme étant de simple con mais malgré tout avec un léger attachement qu'on peut avoir sur certaines scènes où on les voit rire comme celle chez Darty (tournée après que les acteurs ont pris un petit) ou dans le toit , mais la volonté était surtout de montrée la diversité de la cite


TROISIEME PARTIE : LA MISE EN SCENE


La mis en scène de Kassovitz est voulue de manière à nous faire vivre la vie dans la banlieue en utilisant une caméra à épaule mais aussi des plans-séquences qui permettent de nous définir les personnages du film et rendre cette cite vivant on y voit chaque aspect chaque vie, Kassovitz nous montre avec sa caméra la vie, là ou les plans à Paris sont surtout tournée avec des focales longues et de loin de manière à faire sentir un sentiment de dangers raison pour laquelle ou toute les scène a Paris sont finis par une scènes violente.


Et n'oubliant pas le point le plus important . POURQUOI LE NOIR ET BLANC ?


Le film est tournée en couleur mais a été en post prod remit en noir et blanc pour pouvoir toucher les financements car produire un film Français sur la banlieue avec des acteurs pas connus . Mais le noir et blanc ont été voulue pour donner un aspect authentique voire intemporel ce qui a beaucoup servi 25 ans plus tard le film est toujours d'actualité mais nous reviendrons plus tard.


L'utilisation du compteur du temps est voulue à la fin comme étant un réel compte à rebours pour la scène finale qui se finit par un travelling avant en grue avec une fin qui a un thème que nous reviendrons plus tard (oui c'est la deuxième fois)


Le film mixe entre scènes sans transition mais c'est voulu car réfléchissant la vie n'a pas de réelle transition ou encore ces personnages qui apparaissent de nul part intervenant dans le parcours de nos protagonistes .


QUATRIEME PARTIE : LES THEMES DU FILMS


Quand le film est sortie la première chose que certaines personnes en pensée le film est un film contre les flics . À cela les personne n'a pas compris le film . Non le film n'est pas contre les flics tout au contraire , le film nous montre que les bavures policières sont causée par un système qui a mené à cela, le film ne l'excuse pas mais le dénonce que ce soit Pa la scène de torture ou encore par la représentation de certaines forces de l'ordre peu qualifie , car il montre qu il existe un manque de compétence .


Mais mises a part la bavure policière qui est un sujet essentiel qui sera à nouveau à la fin, il y a le thème de cette violence, cette violence présente en chacun nous cette violence causée par une haine qui est causée par la mort du jeune Abdel et tout comme le dit Hubert, la haine attise la haine et cette haine est représentée par l'arme, le gun du policier , ,ce simple fusil de Tcheckov élément du film qui sera utilise dans l'épilogue sera celui sui définira chacun de nos personnage


D'un côté nous avons Said, qui voit le flingue a l'air amusee tel un enfant avec cette arme à feu qui essaie de mettre en place une volonté d'apaisement dans la dualité que nous observons entre Vince et Hubert, Vince qui quant à ce flingue essaie d'y utiliser en étant une arme de force qui comprendra qu'il ne pressera pas la gâchette car il ne veut pas ratisser plus cette haine de plus en plus durant la scène des skinhead.


Là ou Hubert qui cette haine sera allumé par la mort de Vince et la à ce moment il devra faire un choix un choix que Kassovitz laisse au spectateur n'est ce qu'Hubert à tirer ou est-ce que c'était le flic qui a tirer ? Laissant le spectateur en suspens se mettant en question et mettant en question le monde qui autour par un coup dur violent et marquera notre époque


CINQUIEME PARTIE : L IMPACTE


Kassovitz fut toujours reconnu comme celui qui a fait La Haine mais La Haine n'est pas qu'une simple une œuvre culte mais elle a été l'ouverture d'un nouveau genre de cinéma en France qui sera marquée par des réalisateurs membre du collectif de Koutrajme tel que Kim Chapiron avec Sheitan, Romain Gavras avec Le Monde est à toi et enfin Ladj Ly qui remportera la palme d'or et le cesar du meilleur film avec Les Misérables une suite spirituelle à La Haine et qui tout comme ce dernier nous laissera en halaine et le cycle se conclut


CONCLUSION


Rappelons nous que les thème du film sont toujours d'actualité que tout comme la fin de dialogue du film le dit il ne s'agit plus d'un homme mais de notre société , le monde est a nous faisant en sorte de le sauvée Voir moins

aliouajdi
8
Écrit par

Créée

le 8 août 2021

Critique lue 606 fois

Critique lue 606 fois

D'autres avis sur La Haine

La Haine
Sergent_Pepper
7

Chute des classes

Evénement de l’année 1995, La Haine a tout d’un film contextuel qu’il est assez curieux de revoir, ce que proposent les salles à l’occasion de sa restauration 4K. Parce que la situation n’a pas...

le 26 juin 2023

85 j'aime

9

La Haine
moumoute
2

J'ai préféré veuves en chaleur.

J'ai essayé de regarder La Haine quand j'avais 16 ans, et à cette époque tout le monde se servait sur la mule et mettait une semaine pour arriver à voir quoi que ce soit. Bien évidemment un petit...

le 1 mai 2012

54 j'aime

17

La Haine
Zogarok
3

Les "bons" ploucs de banlieue

En 1995, Mathieu Kassovitz a ving-six ans, non pas seize. C'est pourtant à ce moment qu'il réalise La Haine. Il y montre la vie des banlieues, par le prisme de trois amis (un juif, un noir, un...

le 13 nov. 2013

49 j'aime

20

Du même critique

La Fracture
aliouajdi
8

La Fracture ou Les Fractures

Film ayant été vu à Cannes durant le festival première expérience durant cette événement je fus étonnement surpris de commencer par ce film qui maîtrise je trouve, assez bien son sujet à savoir la...

le 1 nov. 2021

3 j'aime

L'Événement
aliouajdi
8

Connaitre le temps

L'Evénement d'Audrey Diwan est le film récompensé en 2021 par le Lion d'or et c’est bien un film français ( cocorico ). Que dire sur ce film si ce n’est qu’il s’agit de l'un des films les plus...

le 2 déc. 2021

2 j'aime

Au bout de mes rêves
aliouajdi
9

Critique de Au bout de mes rêves par Jean Michel Analyse

Wesley Huex nous montre dans cette œuvre autobiographique la vision avec laquelle il a grandi de l'URSS en la filmant par l' utilisation de décors en studio et d'une couleur de pastel assez kitch en...

le 3 oct. 2021

1 j'aime