La haine attire la haine, j'ai vu ça dans La Haine

Hubert, Saïd, Vinz. Trois caïds de la cité des Muguets. Si Ferris Bueller a eu sa folle journée, ces trois-là l'auront aussi. Lendemain d'émeute, bavure policière, Abel Ichaha. Tout ceci sonne malheureusement encore très (trop?) actuel. Réalisé en 1995 par un Matthieu Kassovitz encore inconnu et propulsant au rang de super stars ses trois acteurs (dont Vincent Cassel, le plus connu des trois) grâce à son prix de la mise en scène à Cannes et son césar du meilleur film. Rien que ça. Mais le film mérite amplement ce statut de film culte, car il a porté une génération. En noir et blanc, avec des dialogues plus que communs (oui, aujourd'hui on prononce des gros mots, c'est comme ça) et plus que cultes ("c'est à moi qu'tu parles là, c'est à moi qu'tu parles ?"), Kassovitz signe ici son chef d'oeuvre. Performance des acteurs incroyables, photographie et mise en scène hors pair, je n'ai pas grand chose à dire sur ce film.

CFournier
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le 27 juin 2016

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Coline Fournier

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