Conte grotesque, déraisonné et malaimé à souhait, mais empli d'une poésie diaphane.
Septième film du grand M. Night Shyamalan, la jeune fille de l'eau saura, si vous osez libérer votre cerveau de toute logique d'adulte, vous emporter dans un délire onirique.
Tout commence par une introduction animée ou la voix du conteur, sur fond de musique légère, vous narre la légende des narfs, ces nymphes des eaux venues accomplir leur mission sur terre. Puis s'enchaînent une suite d'événements qui prendront tous un sens une fois la fin du film venue; ainsi qu'une palette de personnages "inhumains", des sortes de rebuts de la société tous venus se réfugier dans cet immeuble, autour de cette mystérieuse piscine qui fait lien entre la réalité et le rêve. Je retiendrai surtout de ce film : Evey, l'histoire de la femme du gardien, le papillon et la boîte de céréales, la dernière scène et son émotion contenue, la musique du générique...
Bien sur ce film ne plaira pas à tout le monde, et peu de personnes auront le courage de le regarder en entier.
Alors, délire narcissique de Shyamalan qui se poste en tant qu'auteur incompris de ses semblables (et qui s'offre l'un des plus gros rôles du film); ou bien chef-d'œuvre trop peu connu ?
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